Ouagadougou –Le nouveau Premier ministre bissau-guinéen, Umaru Sissoco Embalo a prôné vendredi, le renforcement de la coopération sud-sud qui lie son pays au Burkina Faso, a constaté l’AIB.
Nommé le 18 novembre 2016, Umaru Sissoco Embalo a entrepris une tournée dans la sous-région.
Ce vendredi 30 décembre 2016 il a été reçu par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
«Je suis venu présenter mes vœux au président Kaboré et lui rassurer que la Guinée-Bissau et le Burkina Faso entretiennent de très bonnes relations dans le cadre la coopération sud-sud», a souligné M. Embalo.
Le Premier ministre bissau-guinéen qui assure être «personnellement un ami du Burkina Faso», a indiqué que sa visite témoigne aussi de son «attachement au peuple burkinabè»
Sur la question du terrorisme, le Premier ministre a affirmé que son pays est bien concerné et qu’il ne peut donc pas rester en marge de la lutte.
C’est ainsi qu’il a compatit à la douleur du peuple burkinabè, encore frappé le 16 décembre par une attaque terroriste, ayant tué douze militaires près de sa frontière avec le Mali.
«Aujourd’hui avec la formation du nouveau gouvernement dont je suis le Premier ministre, on est en train de calmer les esprits et de faire comprendre à tous, que le monde nous regarde et qu’il faut qu’on se donne la main pour sortir la Guinée-Bissau du fond de l’eau».
La Guinée-Bissau connait depuis quelques années une succession de crises internes qui plombent sa stabilité.
La CEDEAO a annoncé en août 2016 que sa Force déployée depuis 2012 en Guinée-Bissau sera démobilisée d’ici une année. Cette Force est composée d’environ 550 hommes, originaires du Burkina Faso, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et du Niger.
Rappelons également que le Burkina Faso, plus gros contributeur au sein de la force onusienne au Mali (Minusma), a émis à plusieurs reprises, le souhait qu’une partie de ses hommes soient redéployés à la frontière entre les deux pays afin de limiter les incursions d’éléments armés sur son territoire.
Agence d’information du Burkina
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