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Accidents de la route : des épaves de motos pour choquer les esprits
Publié le jeudi 29 decembre 2016  |  L`Observateur Paalga
Les
© RTB par DR
Les fêtes de fin d`année sont propices à des accidents de la circulation routière




Déjà en temps ordinaire, circuler à Ouagadougou relève d’un parcours du combattant ; en période de fêtes, la situation se corse davantage. Inutile donc de dire que cet intervalle entre fin d’année et nouvel an, qui signifie pour beaucoup réjouissances et ripailles, est celui de tous les dangers. En effet, les risques d’accidents se décuplent à cette occasion, et c’est parfois dans la douleur que certains font la transition entre les deux étapes. Les services qui gèrent la sécurité routière ne manquent jamais d’idées ingénieuses pour sensibiliser les usagers, malgré l’insouciance de bon nombre d’entre eux.

Cette année encore, ils ont reconduit une de leurs initiatives, avec le secret espoir de contribuer à réduire considérablement les drames sur les principales artères de la capitale, singulièrement le 31 décembre et le 1er janvier. Des épaves de motocyclettes endommagées lors d’accidents spectaculaires sont exposées à des endroits très fréquentés et sensibles de la ville pour inviter les uns et les autres à la prudence. Comme la réflexion de Camus sur la guillotine, qui soutient que le grand argument des partisans de la peine de mort est l’exemplarité du châtiment en ce sens qu’on ne coupe pas seulement les têtes pour punir leurs porteurs mais pour intimider, par l’exemple effrayant, ceux qui seraient tentés de les imiter ; que la société ne se venge pas mais veut seulement prévenir en brandissant la tête pour que les candidats au meurtre y lisent leur avenir et reculent, la démarche des services chargés de la sécurité sur nos voies est un avertissement pour les amateurs de rallyes, de ce qui les attend s’ils persistent à négliger les règles élémentaires du Code de la route. Osons donc espérer que le message passera bien.


Noël sans les pétards


L’interdiction a été concluante


Dans le cadre des fêtes de fin d’année et de nouvel an, le gouvernement burkinabè, à travers un communiqué du ministère en charge du Commerce, a rappelé la mesure d’interdiction de l’utilisation des pétards et autres explosifs au Burkina Faso. Publié dans tous les médias, le texte, daté du 21 novembre 2016, dit que « la production, la vente et la détention des pétards pour divertissement appelés jouets explosifs et relevant de la position tarifaire 36 04, notamment le 36 04 10 00 00 et le 36 04 90 00 00, sont formellement interdits sur toute l’étendue du territoire national ». Cette interdiction, qui ne souffre d’aucune « dérogation » ni « exception », est assortie de sanctions contre les éventuels contrevenants. Dans cette veine, 2, 850 tonnes de pétards ont été saisis courant novembre et détruits par la police à Ouagadougou. Deux personnes ont été retenues. Si les années passées, malgré l’interdiction, les pétards ont été utilisés partout dans le pays, cette fois-ci en tout cas, on peut se féliciter de voir que la mesure a été déterminante. On a tous vécu un Noël sans les pétards, même si ce n’était pas à 100%, et on espère du reste qu’il en sera ainsi lors des deux dates fétiches de cette dernière semaine de 2016. C’est déjà ça de gagné, et on doit une fière chandelle à nos forces de l’ordre qui mettent un point d’honneur à assurer la quiétude et la sécurité des populations.


SOS


Palais de justice de Ouaga 2 000

L’insalubrité ne passe pas inaperçue


Les citoyens qui fréquentent le palais de justice, sis dans le quartier huppé de Ouaga 2 000, ont sans doute remarqué le manque de propreté autour des lieux. C’est à croire que ce service de l’Etat est à l’abandon. Et pourtant, Dieu seul sait qu’il est très visité par la population pour des raisons diverses. Il n’y a apparemment pas d’explication qui tienne devant ces herbes folles desséchées ainsi que ses sachets plastiques qui « ornent » le mur d’enceinte, et on se demande bien pourquoi ce décor répulsif ne dérange pas les principaux locataires. Il y a tout de même une section chargée de la propreté dans ce temple et elle n’a qu’à faire son travail sans se faire prier. Ce haut lieu héberge de grands symboles de la république et mérite par conséquent un traitement des plus dignes. Il est attendu des premiers responsables un nettoyage complet de leur cadre de travail, voire une accentuation de son embellissement pour le rendre plus agréable à la vue. Avis également à tous les autres démembrements de l’Etat qui accueillent un nombreux public, mais qui parfois se soucient peu de l’image de leur environnement immédiat.
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