L’explosion d’une voiture en début d’après-midi du samedi 24 décembre, dans le village de Tambolo, à 9 km de Pô, a fait au moins quatre victimes.
Une voiture de transport, communément appelée ‘’Dakola Express’’, a explosé le samedi 24 décembre 2016 à Tambolo, localité située à 9 Km de Pô.
Le constat était macabre cet après-midi, sur la route de Dakola. Parmi les passagers à bord, seul un corps a été retrouvé avec tous les membres. Un ratissage de la zone a permis à l’équipe de la police et de la gendarmerie de retrouver des morceaux de corps dont trois têtes.
Seul le corps du chauffeur retrouvé à plus de 150 m des lieux, a pu être identifié. L’impact de l’accident a été tel que, des débris ont blessé une femme et un enfant qui se trouvaient dans un jardin, ont affirmé des témoins présents sur les lieux du drame. Les causes du drame ne sont pas encore connues.
Les mêmes sources soutiennent qu’un des passagers a embarqué à Dakola avec des explosifs, sans toutefois préciser leur nature.
A écouter le corps médical sur place, le seul corps trouvé a subi une brûlure du 3e degré. Parmi les jardiniers, une femme a été touchée par une roue de la voiture. Elle a été évacuée d’urgence au Ghana. Un enfant qui se trouvait dans le jardin avec ces parents a été également blessés aux membres inférieurs. Selon sa maman, son état va mieux. Un témoin qui a gardé l’anonymat a relevé que c’est horrible ce qu’il a vu. « Je partais à Dakola quand j’ai entendu un violent bruit à 200 m. J’ai roulé vite pour voir ce qui c’était passé, plus je m’approchais plus je voyais une flamme qui montait en altitude. A 50 mètres du lieu, je suis tombé sur des morceaux de corps humain. Rapidement, je suis reparti alerter les riverains qui se trouvaient à côté d’un kiosque et nous sommes revenus pour tenter de sauver si nécessaire ce qu’on pouvait. Malheureusement, on ne pouvait rien sauver. Seul le corps du chauffeur a été sorti des flammes.
Les autres passagers ont explosé avec le véhicule », a laissé entendre Y.D. Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Kikaba Jean Karambiré n’a pas voulu s’exprimer. L’air désemparé, il s’est refusé à tout commentaire.
Antoine AKOANDAMBOU