Les travailleurs de Pan African Minerals, société minière installée à Tambao au Nord du Burkina sont toujours dans l’attente pour le règlement de leurs droits relativement à leur licenciement à la suite de la fermeture du gisement de manganèse qui comptabilisait 73 salariés, a indiqué lundi leur porte-parole Salifou Kassia, à ALERTE INFO.
"Il n’y a pas encore de suite (donnée à notre affaire). Au stade actuel il n’y a vraiment rien", a regretté M. Kassia, insistant que le "gouvernement ne nous a pas rencontrés" pour le dédommagement de 80% des salaires des 73 travailleurs directs d'au moins six mois, après la fermeture du plus grand gisement de manganèse du Burkina.
Le 16 décembre des représentants des travailleurs ont dénoncé "l’attitude méprisable" des autorités qui sont restées "silencieuses" à leur appel à la suite de la fermeture du gisement qui employait de façon indirecte au moins 2.500 personnes.
Ils avaient aussi "dénoncé un acharnement sans fondement sur (leur) employeur, et une prise en otage du paiement de (leurs) droits de licenciement" sur une période d’au moins six mois.
La mine de Tambao a été suspendue pour ses activités d’exportation du minerai de manganèse sous la transition précisément le 15 janvier 2015, et le 23 mars et 22 juin 2015 portant sur l’exploitation et sur l’accord cadre de partenariat public privé conclu entre l’Etat et la société en août 2012.
BBO