Le procès des militaires accusés d'avoir voulu monter une opération pour libérer les auteurs présumés du coup d'État manqué de septembre 2015 a été renvoyé à début janvier. Les avocats commis d'office se sont désistés face au rejet de leur requête : avoir du temps pour étudier le dossier.
Lors de l’audience du mercredi 21 décembre, les avocats commis d’office des militaires mis en cause ont protesté contre le refus du tribunal de leur accorder le temps selon eux nécessaire pour éplucher la cinquantaine de pièces du dossier mises à leur disposition.
Ce mardi déjà, à l’ouverture du procès, ils avaient demandé un délai afin de préparer leur défenses – leurs clients risquant pour la plupart la peine de mort -. Mais le tribunal ne leur avait accordé que 24h, en suspendant l’audience du mardi au mercredi. Ils se sont par conséquent déportés, c’est à dire désistés.
« Nous ne sommes pas en état d’assurer convenablement la défense de nos clients », a protesté Me Arnaud Sampebré. « Depuis le 20 décembre, nous insistons auprès du tribunal, pour qu’il renvoie le dossier parce que nous sommes particulièrement attachés à la défense de nos clients. Hélas, il est passé outre, ce qui nous oblige à atteindre cette extrémité », a de son côté déploré Me Arnaud Ouedraogo.
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