Les douze militaires burkinabè tués vendredi dernier lors de l’attaque par des individus non encore identifiés du camp du Groupement des forces antiterroristes (GFAT) de Nassoumbou, au Nord du Burkina Faso, ont été inhumés ce mardi après-midi à Ouagadougou, a-t-on constaté.
C’est au cimetière de Gounghin, à l’ouest de la capitale burkinabè, que reposent désormais les douze soldats «tombés les armes à la main», face aux terroristes non encore identifiés.
Avant leur enterrement les 12 militaires ont reçu, à titre posthume, la médaille militaire, au nom du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
L’enterrement a eu lieu, en présence de nombreuses personnalités dont le ministre en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, le chef d’Etat-major général des armées, le général Pingrenoma Zagré, et le vice-président de l’assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara.
Il y avait également une forte mobilisation des Forces de défense et sécurité (FDS). La population de Ouagadougou est aussi sortie massivement pour accompagner les 12 soldats à leur dernière demeure.
Le camp de la GFAT attaqué par les terroristes est une position de l’armée burkinabè située à 45 Km au Nord de Djibo (plus de 200 Km au nord de Ouagadougou), dans la région du Sahel.
Selon le communiqué de la Direction de communication et des relations publiques des armées, l’attaque a été perpétrée, au matin de vendredi, aux environs de 5 heures (GMT et local).
«Une quarantaine d’individus, non encore identifiés, lourdement armés, ont attaqué le poste militaire de Nassombou, localité située à 45 kilomètres au nord de Djibo et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne », renseigne le communiqué.
La région du Sahel du Burkina Faso, à l’extrême Nord du pays, frontalière du Mali et du Niger est le théâtre d'attaques djihadistes à répétition, depuis le premier trimestre 2015, mais celle du vendredi est la plus meurtrière survenue dans cette zone.
ALK/od/APA