Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Putsch du 16 septembre 2015: le Capitaine Dao en liberté provisoire
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
Capitaine
© Présidence par DR
Capitaine Abdoulaye Dao, porte-parole du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Le capitaine Abdoulaye Dao, porte-parole et chef de corps de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) incarcéré pour son implication présumée au putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a bénéficié d’une liberté provisoire, a-t-on appris lundi de source médiatique.


Selon les médias qui ont rapporté la nouvelle sans toutefois préciser le véritable motif, la liberté provisoire a été prononcée le vendredi 16 décembre 2016, dans la soirée.

Le capitaine Abdoulaye Dao aura passé plus d’une année en détention à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) pour les besoins de l’enquête sur le putsch du 16 septembre 2015.

En tant que porte-parole de l’ex-RSP, ce jeune capitaine (la quarantaine) est considéré par certains observateurs comme une pièce maîtresse du coup d’Etat manqué.

Le capitaine Dao et une centaine d’autres militaires de l’ex-garde prétorienne se sont rendus au camp Guillaume Ouédraogo, le 29 septembre 2015, accédant ainsi à l’appel du chef d’État Major général de l’armée qui invitait les putschistes à rejoindre cette caserne contre la garantie de leur sécurité et celle de leurs familles.

Sa liberté provisoire vient allonger la liste des personnes inculpées dans le cadre de l’enquête relative à ce putsch, bénéficiant de la même «faveur judiciaire».

La plupart des personnes mises en cause dans le dossier de coup d’Etat manqué (91, selon la justice militaire), sont d’anciens militaires du RSP.

Au nombre de la quarantaine d’individus toujours détenus figurent le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, poursuivis entre autres pour complicité et attentat à la sûreté de l’État.

Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Ouagadougou, Alioun Zanré, lors d’un point de presse le 8 décembre dernier, a annoncé que le procès pourrait débuter à partir du 20 décembre prochain.

ALK/od/APA
Commentaires