Le Burkina Faso a été frappé entre le 4 avril 2015 et le 16 décembre 2016 par douze attaques terroristes, ayant provoqué la mort de 60 personnes et enregistré plus de 70 blessés et deux enlèvements, selon un décompte fait lundi par l’Observateur Paalga.
Le 16 décembre au petit matin, à Nassoumbou près de la frontière du Mali, douze soldats du Groupement des Forces antiterroristes de l’Armée burkinabè, ont été tués par une quarantaine d’assaillants qui ont eu le temps d’incendier du matériel militaire et de détruire des bâtiments.
L’indignation qui a suivi cette onde de choc, s’explique en partie par le fait que, le Burkina Faso termine l’année comme il l’a débuté.
En effet, le 15 janvier 2016, un commando avait tué en plein cœur de la capitale burkinabè, 30 personnes dans un café-restaurant, très prisé par des expatriés.
Selon un décompte fait lundi par l’Observateur Paalga, le Burkina Faso a été frappé entre le 4 avril 2015 et le 16 décembre 2016 par douze attaques terroristes.
Ces assauts ont occasionné 60 tués (dont un douanier et cinq civils), provoqué plus de 70 blessés et enregistré deux enlèvement (un roumain et un australo-burkinabè), précise le doyen des quotidiens burkinabè.
Excepté Ouagadougou le 15 janvier, les attaques se sont déroulées dans le nord du pays, près de la frontière avec le Mali, où l’intervention française et africaine n’a pas pu chasser totalement les cellules terroristes qui ont déstabilisé le Mali en 2012.
Samedi, le président malien Ibrahim Aboubacar Keïta, en déplacement à Ouagadougou, a préconisé des patrouilles communes et envisagé une possible poursuite des terroristes par l’armée burkinabè dans les terres maliennes.
Le président du Faso Roch Kaboré, par ailleurs ministre en charge de la Défense, a salué la mémoire des disparus et a promis «une lutte sans répit» contre les Forces du Mal.
Agence d’Information du Burkina
ata