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Attaque nord burkinabè : le président malien Ibrahim Boubacar Kéïta "témoigne sa solidarité" à Roch Kaboré
Publié le dimanche 18 decembre 2016  |  Alerte info
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© Présidence par D.R
Attaque de Nassoumbou : le président malien au Burkina pour présenter ses condoléances
De retour du Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja au Nigéria, le Président du Mali, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA a fait un détour à Ouagadougou, le samedi 17 décembre 2016, pour présenter ses condoléances à son homologue burkinabè, suite à l’attaque terroriste intervenu la veille à Nassoumbou




Le président malien Ibrahim Boubacar Kéïta arrivé samedi vers 19H00 (GMT et heure locale) à Ouagadougou à "témoigner au peuple burkinabè toute sa solidarité" à la suite de l’attaque perpétrée à Soum, au Nord du Burkina, après une audience avec son homologue Roch Marc Christian Kaboré, à l’aéroport.

L’attaque du vendredi à Nassoumbou au Nord burkinabè qui a fait douze soldats tués, des matériels (véhicules et munitions) endommagés "ne peut nous laisser indifférents. Il était normal et indiqué qu’aujourd’hui nous venions témoigner au président Roch Marc Christian Kaboré et au peuple du Burkina toute notre solidarité", a dit Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK, ajoutant que ce qu’a subit le Faso concerne aussi le Mali.

"Tout ce que nous (Burkina et Mali) pouvons faire" contre ces attaques, "nous le ferons" a déclaré à la presse IBK de retour du sommet de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenu vendredi et samedi à Abuja au Nigéria, comptant sur les "patrouilles mixtes" qui seront menées par les armées des deux pays.

Les chefs d’Etat de la CEDEAO "ont salué" la réussite de la table organisée par le gouvernement burkinabè à Paris les 7 et 8 décembre en vue du financement du Plan national de Développement économique et social (PNDES, plan référentiel) qui a engrangée 18.000 milliards FCFA d’intention de financement par les bailleurs de fonds, a-t-il poursuivi, estimant que "cette mobilisation pour le financement du développement" signifie que le Burkina "inspire confiance et est attractif, toute chose qui dérange" les assaillants.

"En mutualisant nos forces et moyens" les deux pays arriveront "ensemble à les bouter hors de nos pays et du Sahel’’, a demandé IBK, qui n’exclut pas de donner le droit de poursuite des bandits qui pénétreront les frontières maliennes après les attaques qu’ils commettent au Burkina.

Après avoir condamné l’attaque perpétrée au Nord du Burkina, la CEDEAO en marge de son sommet a lancé un "appel pressant à la Communauté internationale" pour "réprimer" les auteurs de l’attaque, selon une note de l’Organisation.

BBO
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