La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lance un appel "pressant à la communauté internationale" pour "réprimer" les auteurs de l’attaque d’un poste militaire dans la province du Soum, au Nord du Burkina, vendredi, qui a fait 12 soldats tués, quatre blessés, des véhicules et munitions détruits, selon une note de l’Organisation samedi.
Le président de la CEDEAO Marcel De Souza "lance un appel pressant à la communauté internationale pour que soit réprimées avec la dernière rigueur ces attaques djihadistes qui sèment aveuglement la mort et la désolation" dans la sous-région, déclare le communiqué.
La CEDEAO "condamne cette nouvelle attaque avec la plus grande fermeté et exprime sa compassion et sa solidarité au gouvernement et au peuple Burkinabè", poursuit le texte.
Le président de la Commission "s’incline devant la mémoire des victimes de cette attaque, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Vendredi vers 05H00 (GMT et heure locale), "une quarantaine d’individus non encore identifiés lourdement armés, venus des frontières maliennes ont attaqué le poste militaire de Nassoumbou", selon une note sécuritaire.
Le Nord du Burkina est depuis un certain temps le théâtre de multiples attaques dont la plupart est qualifiée de "terroriste". Dans cette même localité un couple australien, le Dr Ken Elliot et son épouse, a été enlevé le 15 janvier. Les ravisseurs ont libéré sa femme quelques jours après grâce au concours des autorités nigériennes.
BBO