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Liberté de la presse en 2015 : Le Burkina Faso juste au dessus de la moyenne
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  FasoZine
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© FasoZine par DR
Le Centre national de presse Norbert Zongo a publié le 15 décembre 2016 à Ouagadougou le rapport 2015 sur la liberté de la presse au Burkina Faso




Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a procédé ce jeudi 15 décembre 2016 à Ouagadougou à la présentation du rapport 2015 sur la liberté de la presse au Burkina Faso. Selon le rapport, les travaux du jury des d’experts nationaux du système médiatique burkinabè affichent pour le compte de l’année 2015, un score global de 2,43 sur 4. Ce score, à en croire le Dr Koffi Amétépé, l’un des consultants, « situe clairement l’indice de la liberté d’expression et de la presse à un niveau moyen au cours de l’année 2015 ».

Le présent rapport sur l’état de la liberté de la presse en 2015, rendu public ce jeudi est constitué de cinq parties. La première présente le contexte et les principaux facteurs de l’environnement global dans le quel est faite l’appréciation de l’indice de viabilité des médias au Burkina. La deuxième est axée sur la procédure de la notation et la troisième expose l’analyse des résultats obtenus. Dans la quatrième partie se trouve le tableau des formes et actes de violation de la liberté de la presse constatés au cours de l’année 2015. La dernière partie est un condensé de mesures pertinentes et des recommandations que devraient prendre en compte les différents acteurs de la chaine médiatique.

La particularité du présent rapport, selon Koffi Amétépé se situe au niveau de sa démarche qui a été participative, dite démarche qui s’est inspirée de la méthodologie IREX (International Research and Exchanges Board) qui permet d’établir l’indice de viabilité des médias.

A partir de cinq objectifs (liberté d’expression et de parole ; journalisme professionnel ; diversité des médias et pluralité des médias ; gestion des entreprises de presse ; institutions et organisations professionnelles de soutien), le CNP-NZ a mis en place un jury national composé de seize acteurs du monde médiatique.

La note de 2,43 sur 4 est la résultante de l’appréciation des ces personnes sur l’état de la liberté de la presse au Burkina en 2015.

« Le jury de l’année 2015 a attribué la note de 2,43 sur 4, ce qui montre que le Burkina a la moyenne mais c’est assez bon. On ne peut pas dire que c’est bien parce qu’il y a deux secteurs qui restent problématique à savoir la question de la gestion des entreprises de presse mais également la question du respect des normes professionnelles. Nous avons donc ces défis à relever. Dans notre pays, désormais la parole est libre et libérée mais du coté des professionnels des médias, il y a beaucoup d’efforts à faire pour bien gérer les entreprises mais également pour respecter les normes professionnelles afin qu’on puisse préserver les acquis et continuer à aller de l’avant », a expliqué le Dr Amétépé.

Pour le ministre en charge de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, présent à la présentation du rapport, il est intéressant surtout pour le fait que désormais les études prochaines se baseront sur une méthodologie fixe.

« Nous avons maintenant une base fixe qui nous permettra de voir année après année l’évolution. Il y a cinq objectifs qui sont prises en compte et sur un certain nombre d’objectifs, la responsabilité des organes de presse tant au niveau du management qu’au niveau des journalistes est fortement engagé. La liberté est un cadre dans le quel nous avons aujourd’hui la chance d’avoir des textes, à nous de travailler pour faire évoluer ces textes », a indiqué le ministre Dandjinou.

Jean Claude Méda, le président du comité de pilotage du CNP-NZ, a pour sa part salué la qualité du travail abattu par les deux consultants, Koffi Amétépé et Sié Offi Somé. Il a exhorté les journalistes, les enseignants chercheurs et tous ceux qui s’intéressent à la liberté à avoir « ce document de référence ».

La réalisation de ce rapport de 92 pages a bénéficié du soutien de l’ambassade d’Allemagne au Burkina via la DeutscheWelle Akadamie.

Dimitri Kaboré
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