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Infrastructures routières au Burkina Faso : Le bitumage de la route Didyr-Toma-Tougan a démarré
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Sidwaya
Route
© Primature par D.R
Route Didyr-Toma-Tougan : les travaux de construction et de bitumage lancés
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a présidé la cérémonie officielle des travaux de construction et de bitumage de la RN 21, Didyr-Toma-Tougan, le 15 décembre 2016




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a lancé officiellement, le jeudi 15 décembre 2016 à Toma dans la province du Nayala, les travaux de bitumage de la route Didyr-Toma-Tougan.

Développer les infrastructures routières c’est promouvoir un développement harmonieux des secteurs socio-économiques du pays. C’est fort de cette conviction que le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré a placé, dans l’axe trois du Plan national de développement économique et social (PNDES), le désenclavement des différentes régions du Burkina Faso. Ce jeudi 15 décembre 2016, la population de Toma dans la province du Nayala n’a pas marchandé sa présence pour témoigner sa reconnaissance au gouvernement. En effet, longtemps attendu, le bitumage de la voie Didyr-Toma-Tougan va être dans quinze mois, une réalité. Le lancement des travaux est intervenu hier jeudi 15 décembre 2016. Longue de 84 km, cette voie qui va permettre la relance socio-économique de la zone est large de 7 m avec des travaux annexes de 50 km de voie de raccordement, 4,2 km de voiries urbains en pavés dans les villes de Toma et de Tougan. Dix forages positifs et 300 m linéaires de clôture d’écoles et de centres de santé adjacents à la route sont également prévus. Selon le premier ministre Thiéba, la réalisation de cette route est vitale pour le pays tout entier mais, en particulier, pour la région de la Boucle du Mouhoun et la province du Nayala car la zone est considérée comme le grenier du Burkina Faso. Malheureusement, a-t-il déploré, son enclavement était un frein pour son développement. Il a affirmé que dans cette région, certaines poches peuvent être transformées en de pôles de croissance notamment la vallée du Sourou où un vaste aménagement agricole existe mais dont le développement est entravé par le manque d’infrastructures routières. C’est pour pallier ce manque d’infrastructures, dit-il, que le PNDES a été mis en place dans le but de répondre à ce besoin capital pour la croissance socio-économique du pays. A l’entendre, cet engagement des autorités de faire du pays des «Hommes intègres» un pays émergent ne va pas se limiter au Nayala.

«Toutes les régions du pays seront désenclavées car il faut développer des infrastructures pour réaliser l’intégration du marché intérieur», a indiqué Paul Kaba Thiéba.


L’entretien de la route, un vœu cher pour la BOAD


Financé à hauteur de plus de 29 milliards de F CFA par la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), cette infrastructure est, selon la chef de mission résidente au Burkina Faso, Reine Ayeva, une contribution de l’institution à l’effort de développement engagé par les autorités burkinabè en vue de soutenir la croissance locale. Car, a-t-elle rappelé, «le développement des infrastructures routières concourt à faciliter la communication entre les producteurs et les consommateurs, entre les importateurs et les exportateurs». Mme Ayeva a également ajouté que cette route va permettre de soutenir l’activité du secteur privé et de réduire la pauvreté. C’est en cela, qu’elle a dit tout l’intérêt que la banque accorde à l’entretien de l’ouvrage. Enfin, elle a suggéré que des dispositions idoines soient prises au plus haut niveau pour assurer l’entretien du réseau routier burkinabè. Le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, a invité les entreprises sélectionnées pour la réalisation des ouvrages notamment les entreprises Oumarou Kanazoé et Compagnie sahélienne des entreprises à travailler pour mériter la confiance qui leur a été accordée à travers la sélection de leur dossier. Avant ce lancement, le Premier ministre a échangé avec les forces vives de la région de la Boucle du Mouhoun. Au cours de cet entretien un chapelet de doléances a été égrainé au chef du gouvernement. Il s’agit essentiellement du désenclavement de toute la zone, de la prise en compte des entreprises locales dans les appels d’offres, la construction et l’équipement des structures déconcentrées, la formation des jeunes… En réponse, Paul Kaba Thiéba a invité les uns et les autres à ne pas désespérer et à garder confiance. Il les a rassurés que les acquis obtenus auprès des partenaires techniques et financiers notamment dans le cadre du PNDES et le Compact américain, sont la preuve de l’engagement du pays d’aller vers des changements à tous les niveaux. Pour lui, la deuxième insurrection des Burkinabè sera contre la pauvreté. D’où selon lui, la nécessité d’avoir des infrastructures qui répondent aux besoins de développement de chaque région. Il a dit toute sa détermination à réussir la mission qui lui a été assignée avec le concours de tous les Burkinabè.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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