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Loi de finances 2017 : Les députés donnent leur quitus au gouvernement
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Sidwaya
Situation
© Autre presse par Assane Ouédraogo
Situation de la nation : le Premier ministre prononce son premier discours
Vendredi 6 mai 2016. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Paul Kaba Thièba était devant les députés pour prononcer son premier discours sur la situation de la nation




Les députés ont adopté, hier jeudi 15 décembre 2016 à Ouagadougou, la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2017. Ce vote est intervenu aux termes de deux jours de travaux au sein de l’hémicycle.

L’Assemblée nationale a donné son aval au gouvernement pour l’exécution du budget de l’Etat 2017 qui s’établit à 2036 301 664 000 F CFA en recettes et 2455 193 114 000 F CFA en dépenses. Il a été adopté dans l’après-midi d’hier, 15 décembre 2016 à 78 voix pour, 10 contre et 37 abstentions. La ministre en charge de l’économie et des finances, Rosine Coulibaly, qui a assisté au vote de la loi s’est réjouie de cette issue heureuse. « C’est un sentiment légitime de satisfaction qui nous anime car ce vote est l’aboutissement d’un long processus débuté en juillet 2016 par les travaux en commissions entre nos services et la représentation nationale », a-t-elle déclaré à chaud aux journalistes. Selon elle, l’adoption de la loi de finances pour l’exécution du budget, exercice 2017, est une épine de moins au pied du gouvernement pour la mise œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) avec lequel il est en parfaite vision. Réagissant sur l’inquiétude émise par certains députés relative à la non-maîtrise du processus du budget programme, Rosine Coulibaly s’est voulue claire et précise : «Le budget-programme est une réforme profonde entreprise par plusieurs pays de la sous-région notamment dans l’espace UEMOA. Et il ne faut pas attendre d’être prêt pour entamer le début de la mise en œuvre de ce nouveau budget qui est une nécessité du fait de la rareté des ressources du pays. Du reste, le Burkina Faso, contrairement à ce que certains pensent, avait déjà commencé à travailler sur ladite réforme depuis des années». Si les groupes parlementaires relevant de la majorité ont réaffirmé leur soutien au gouvernement en votant à l’unanimité le projet de loi, ce ne fut pas le cas chez les députés de l’opposition. Dans les déclarations qui ont précédé le vote, ces derniers ont formulé des critiques à l’encontre de la loi avant d’appeler à s’abstenir pour certains et à voter contre pour d’autres. Dans son intervention, le président du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Alitou Ido, n’a pas ménagé le gouvernement. «Cette loi présente de nombreuses insuffisances tant dans sa conception que dans la planification des besoins essentiels des burkinabè supposés être supportés par le PNDES dont nous notons au passage son déphasage par rapport au budget 2017», a-t-il indiqué.


L’opposition, sceptique
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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