Burkina : Le service de santé des armées veut jouer sa partition face aux ‘’grands défis sanitaires actuels’’

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Publié le mercredi 14 decembre 2016 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Grève des agents de la santé : constat dans des services de santé
Mardi 22 novembre 2016. Ouagadougou. Au premier jour de la grève de 72 heures de la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), le constat dans certains services de santé est l`absence de service minimum et des malades abandonnés à eux-mêmes

Le service de santé des armées du Burkina Faso a entamé lundi à Ouagadougou son premier congrès scientifique consacré aux ‘’grands défis de santé actuels’’, avec en perspective une mutualisation des forces dans un pays où l’offre sanitaire demeure préoccupante.

‘’L’objectif, du premier congrès scientifique qui se tient sur le thème +le service de santé des armées face aux grands défis de santé actuels+ est de rassembler les spécialistes pour mutualiser les moyens et personnel et de réfléchir avec nos collègues des autres formations sanitaires, sur les différentes menaces sanitaires’’, a expliqué le directeur central du service de santé des armées le Médecin Colonel-major Amado Kafando.

Des sous thèmes relatifs aux catastrophes sanitaires, au VIH, aux maladies émergentes et aux opérations de paix seront abordés par les participants dont des invités provenant de 5 pays de la sous-région (Togo, Niger, Côte d’ivoire, Gabon), lors de ce congrès qui s'achève mercredi, a-t-il ajouté.

‘’Ce congrès permettra de présenter une des facettes de l’armée à la population et de créer un cadre de concertations pour le renforcement de la médecine militaire’’ a soutenu le président du Faso, Roch March Christian Kaboré, par ailleurs ministre de la Défense nationale et des anciens combattants.

Selon le Médecin Colonel-major Amado Kafando, ‘’à l’heure où l’offre sanitaire au Burkina Faso demeure encore insuffisante, le service de santé des armées se présente comme un allier de qualité pour soulager et prendre en charge les populations’’.

''90% des prestations'' du service de santé des armées -dans les 21 infirmeries de premier niveau, 17 infirmeries régimentaires et un centre médical de Ouagadougou-, sont au profit de la population civile, a-t-il expliqué.

‘’Partout et dans la discrétion, dans nos hôpitaux, en ville comme en campagne, la contribution du service de santé des armées à la prise en charge médicale des soldats; mais également des populations civiles est notable’’, s’est alors réjoui le président Kaboré.

‘’Cette appréciation positive donne une dimension particulière au congrès qui doit réfléchir sur la participation du service de santé des armées aux efforts que nous devons engager pour faire face aux grands défis de santé’’, a-t-il ajouté.

Créer en 1963, le service de santé des armées, responsable du médical des forces armées en temps de paix et de guerre, n’avait jusqu’à présent pas de cadre formel pour entretenir, renforcer les liens de collaboration pour le développement de la médecine militaire, d'où la création de ce congrès scientifique.

Agence d’information du Burkina