Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob OUEDRAOGO, a présenté les opportunités d’investissement dans le secteur agro-sylvo-pastoral, aux investisseurs réunis à la conférence des partenaires pour le financement du Programme national de développement économique et social (PNDES) tenue à Paris, les 7 et 8 décembre 2016. Un exercice qui a permis de mobiliser des investisseurs autour de dix-sept (17) projets et programmes structurants du secteur rural d’un coût total évalué à 810, 6 milliards de francs CFA.
Le projet d’aménagement de 35 000 ha de bas-fonds, le projet de réhabilitation de 3 818 hectares de périmètres irrigués dans la vallée du Sourou, le Projet de création d'une Centrale d'approvisionnement des intrants et matériels agricoles (CAIMA), le Projet de mise en place d'une Centrale d'achat de médicaments vétérinaires (CAMVET), le Projet de production d'engrais minéraux à base de phosphate naturel… Autant de projets et programmes du secteur agro-sylvo-pastoral d’un coût total de 810, 6 milliards de francs CFA, présentés par le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob OUEDRAOGO, aux investisseurs présents à la Conférence des partenaires pour le financement du PNDES organisée à Paris, les 7 et 8 décembre 2016 par le Gouvernement burkinabè.
Pour convaincre les partenaires, le ministre Jacob OUEDRAOGO a exposé les atouts du secteur rural national. Il a insisté sur le grand potentiel en terres cultivables et irrigables du pays, son vaste potentiel de développement de l’élevage, son cadre règlementaire attractif et sécurisé, le marché international, sous régional et national important, diversifié et dynamique, l’abondante et accessible main d’œuvre agricole.
Dans l’optique d’attirer les investisseurs, Jacob OUEDRAOGO a soutenu : « De grandes opportunités de partenariat public-privé sont proposées à des conditions rentables pour l’ensemble des acteurs. Une cellule a été mise en place pour accompagner tous les investisseurs intéressés ». Un plaidoyer suivi de plusieurs intentions d’investissement.
En sus, le ministre OUEDRAOGO s’est entretenu avec plusieurs investisseurs intéressés par les offres proposées. Ceux-ci sont attendus très prochainement à Ouagadougou pour finaliser leur partenariat.
Au total, les manifestations d’intérêt exprimées au cours du forum des investisseurs sont chiffrées à plus de 10 000 milliards de francs CFA, soit environ 15 milliards d’euros. Du coup, le besoin de financement des projets structurants du secteur agro-sylvo-pastoral évalué à 810, 6 milliards de francs CFA est couvert. « Le montant agrégé des intentions de financements publics et privés présentées les deux journées s’élève à plus de 18 000 milliards de francs CFA, soit environ 23 milliards », peut-on lire dans le communiqué final de la Conférence de Paris.
« Burkina Faso is back and ready for business », s’est réjoui le Premier ministre Paul Kaba THIEBA.
Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques