Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina : les premières audiences des dossiers pendants au tribunal militaire prévues le 20 décembre
Publié le vendredi 9 decembre 2016  |  Xinhua
Tribunal
© aOuaga.com par Séni Dabo
Tribunal militaire de Ouaga : le commissaire du gouvernement fait le point des dossiers pendants
Jeudi 8 décembre 2016. Ouagadougou. Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Alioune Zanré, a fait le point des dossiers d`atteinte à la sûreté de l`Etat qui sont pendants devant cette juridiction au cours d`une conférence de presse




Les premières audiences des dossiers pendants au tribunal militaire de Ouagadougou, notamment le coup d’Etat manqué de septembre 2015, l’attaque d’une poudrière en janvier et l’assassinat de Thomas Sankara, débuteront le 20 décembre prochain, a informé jeudi le procureur militaire Alioune Zanré.
S’exprimant lors d’un point de presse, M. Zanré a précisé que le procès du dossier de l’attaque contre la poudrière en janvier est pratiquement bouclé, précisant que "Madi Ouédraogo et 38 autres, (sont) inculpés pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre" dans cette affaire.
Dans l’affaire du capitaine Thomas Sankara, et ses compagnons tués en 1987 dans un coup d’Etat qui avait porté Blaise Compaoré au pouvoir, chassé par la rue en octobre 2014, la justice militaire a indiqué que les résultats des tests d’ADN effectués par un laboratoire espagnol sont toujours attendus.
Le président déchu Blaise Compaoré et plusieurs autres personnes sont inculpées pour attentat, assassinat, recel de cadavre, complicité de ces infractions ou de faux en écriture publique ou authentique dans ce dossier.
Cependant le procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 ne pourra plus tenir avant début janvier en raison de multiples rebondissements du dossier.
En début de semaine, le Parlement a procédé à la levée de l’immunité parlementaire de Salifou Sawadogo, député du parti de Blaise Compaoré, afin qu’il réponde devant la justice de son présumé rôle dans le putsch.
En outre, le Parquet militaire a expliqué qu’un retard a été accusé sur l’expertise des écoutes téléphoniques entre le général Djibrill Bassolé et le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro qu’il a reçu le 5 décembre dernier. F


Articles associés

     
Commentaires