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Présidence du Faso : 980 Burkinabè distingués pour de bons et loyaux services
Publié le vendredi 9 decembre 2016  |  Sidwaya
Célébration
© Présidence par D.R
Célébration de la fête de l’indépendance 2016 : la nation reconnaissante à 980 de ses fils et filles
La cérémonie nationale de décoration, à la faveur de la fête de l’indépendance s’est déroulée le jeudi 8 décembre 2016 sous la présidence du Président du Faso, Grand Maître des Ordres burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré




A la faveur de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, 980 Burkinabè ont été distingués pour leurs efforts consentis au service de la nation. La cérémonie de remise de médailles, présidée par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, s’est déroulée hier, 8 décembre 2016, à la présidence du Faso.

Les fils et filles du Burkina Faso qui se sont distingués positivement dans leurs domaines d’activités ont vu leurs efforts reconnaître par la nation. Au nombre de 980, ils ont reçu leurs distinctions hier jeudi 8 novembre 2016, lors de la traditionnelle cérémonie de décoration organisée chaque année à la présidence du Faso. Ces distinctions ont concerné l’Ordre national et l’Ordre du mérite burkinabè. 479 personnes ont été distinguées dans l’Ordre national dont l’ancien président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, qui a été élevé au rang de dignité de Grand Croix. « J’exprime ma reconnaissance aux plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont bien voulu m’accorder cette distinction. Je la dédie à tous les commissaires de la CEDEAO avec qui j’ai travaillé », s’est réjoui l’ancien chef de gouvernement burkinabè, après avoir arboré le symbole. Le ministre d’Etat, de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Comparé, a, lui, reçu, la médaille de Grand Officier de l’Ordre national. Dans les rangs des Commandeurs de l’Ordre national, on retrouve, entre autres, le chef de file de l’Opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, le professeur Basile Guissou, Louis Armand Ouali, Véronique Kando de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et Seydou Diakité du Club des hommes d’affaires francophones. L’Ordre national est la distinction honorifique la plus élevée du Burkina Faso. Il est destiné à récompenser le mérite personnel et les services éminents, civils ou militaires rendus à la nation. L’Ordre du mérite burkinabè a été plus généreux à cette occasion. Il a décerné 501 médailles à des personnes qui se sont distinguées par leur dévouement, leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leurs services publics ou privés. La cérémonie de décoration organisée à l’orée de la célébration de la fête nationale du pays, vient reconnaître les mérites et saluer les efforts inlassables déployés au service de la nation. Elle vise également à instituer la culture de l’excellence à travers le dépassement de soi, la volonté d’apporter sa pierre à la construction du Burkina Faso. Les admissions dans les Ordres requièrent des conditions. Mais elles peuvent également se faire à titre exceptionnel. Ainsi, les nationaux qui ne remplissent pas les conditions requises, mais qui auraient justifié de services extraordinaires rendus à la nation, peuvent en bénéficier. Le Premier ministre est également élevé à la Dignité de Grand Officier, six mois après sa nomination. Les Présidents d’institutions et les Présidents des Hautes juridictions sont promus au grade de Commandeurs de l’Ordre national deux ans après leur nomination. De même, un an après leur entrée en fonction, les membres du gouvernement sont promus au grade d’Officier de l’Ordre national. Les Députés ne sont pas admis dans les Ordres pendant l’exercice de leur mandat.

Beyon Romain NEBIE
Joanny SOW

A l’issue de la cérémonie officielle de décoration, quelques récipiendaires donnent leurs impressions

Jean-Paul Konseibo, ancien DG des Editions Sidwaya et actuellement en service au Conseil supérieur de la communication, officier de l’Ordre national : « Je suis très heureux de cette distinction. J’exprime ma gratitude au Président du Faso. Je tiens particulièrement à remercier la présidente du CSC et tout son personnel parce qu’on est jamais méritant tout seul. Après 33 ans de service, c’est un sentiment de satisfaction de savoir que le travail qu’on a abattu est, ainsi, reconnu à sa juste valeur. J’ai une pensée spéciale aux Editions Sidwaya, étant donné que j’y ai fait mes premières armes en 1983».

Tahirou Barry, ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, officier de l’Ordre national : « C’est un sentiment de joie qui m’anime. Mais c’est surtout une interpellation à plus de travail et de responsabilité dans la mission qui m’a été confiée. Je pense que les résultats auxquels nous sommes parvenus dans des conditions difficiles et exaltantes sont certainement les motivations de cette décoration ».

Alphonse Marie Ouédraogo, président de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS), chevalier de l’Ordre national : « C’est un sentiment de joie et de fierté pour cette reconnaissance. En tant que parlementaire de la Transition, au-delà des décorations individuelles, je pense que c’est tout le CNT qui est distingué. Il s’agit d’une grande fierté puisque les mérites de tous les acteurs de la Transition ont ainsi été reconnus par la nation ».

Karim Ki, ministère de l’Education nationale, chevalier de l’Ordre national : « C’est une fierté de porter cette médaille. Je voudrais partager la joie qui m’anime avec l’ensemble de mes collaborateurs et proches. Je témoigne, par ailleurs, ma reconnaissance aux autorités du MENA. Je les remercie vivement pour ce geste à cette étape de ma carrière. Je porte cette médaille avec fierté. Je la dédie à mes collègues et à tous les acteurs qui m’ont soutenu dans cette ascension ».

Jacqueline Anne Marie Christian Lompo, de la Cour des comptes au Burkina Faso, chevalier de l’Ordre national : « Je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu parce qu’il a permis que la hiérarchie pense à moi cette année. Quant à ce qui a motivé les autorités à me décorer, je pense que c’est sur la base du travail accompli qu’elles m’ont jugée apte à recevoir cette distinction ».

Dieudonné Zoungrana, chevalier de l’Ordre national : « Pour moi, ce geste sonne comme un encouragement. Quand on accroche une médaille au revers du veston d’un journaliste, on dit généralement que ce n’est pas bon signe. Mais ici, c’est le citoyen qu’on a voulu encourager. Je remercie d’abord les autorités pour avoir pensé à moi. Cette distinction est une invite à persévérer et à mieux faire. Au-delà de ma modeste personne cette décoration est destinée à toute la rédaction ainsi qu’à ma famille ».

Ousséni Ilboudo, directeur des rédactions de l’Observateur Paalga, chevalier de l’Ordre national : « C’est naturellement des sentiments de joie et de fierté qui m’animent. Cette médaille témoigne de la reconnaissance de la nation pour les efforts fournis. Pour moi, cette distinction, plus qu’un aboutissement, est un appel à toujours bien faire davantage».

Jean Louis Ouédraogo, DCPM au ministère en charge de la fonction publique, chevalier de l’Ordre national : « Ce sont des instants de grande émotion. C’est l’occasion de remercier mes supérieurs hiérarchiques qui m’ont proposé à cette décoration. Cette médaille est une invite et un engagement à travailler davantage. Je la dédie à l’ensemble du personnel du ministère en charge de la fonction publique et à tous mes collaborateurs car, seul on ne peut rien mériter ».

Propos recueillis
par Joanny SOW
Beyon Romain NEBIE
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