Mobilisation grandiose à Paris pour le financement du PNDES

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Publié le jeudi 8 decembre 2016 | Présidence

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE à Paris dans le cadre du PNDES

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, est rentré ce mercredi 07 décembre 2016 de Paris où il a présidé la Conférence des partenaires du Burkina Faso pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). Le chef de l’Etat a fait, en présence des journalistes, le bilan de cette Conférence qu’il a qualifiée de victoire pour le pays.
Le Président Roch Marc Christian KABORE n’a pas hésité à affirmer que la rencontre avec les partenaires institutionnels a été un succès pour le Burkina Faso. Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a eu une intention de financement de 150%, a-t-il déclaré. En effet, pour un besoin de 5500 milliards F CFA « nous avons mobilisé en termes d’intention 8300 milliards F CFA », a-t-il indiqué.
Selon le Président du Faso, ce succès « témoigne justement du fait que nos partenaires au développement se sont identifiés dans les objectifs que nous avons définis en vue de la transformation structurelle de l’économie burkinabè. Ils ont regardé notre plan, ils l’ont étudié et ont constaté que véritablement si nous réussissons à faire ce que nous avons dit, il est évident qu’en plus de transformer l’économie, nous allons améliorer la lutte contre la pauvreté et permettre au Burkina Faso d’avancer réellement de façon structurée et durable ». Pour le Président KABORE, c’est une victoire pour le pays qui peut en être fier.
Mais une chose est de convaincre et d’amener la communauté internationale, les bailleurs de fonds à vouloir soutenir le Burkina Faso, une autre qui est un défi, est de « s’organiser » pour pouvoir mobiliser effectivement ces ressources en faveur de l’économie nationale, a prévenu Roch Marc Christian KABORE.
« Cela nous interpelle à plusieurs titres à tous les niveaux. Au niveau du gouvernement en termes d’organisation et de mobilisation des ressources et d’absorption des engagements que nous avons. Cela nous interpelle au niveau des Burkinabè en ce qui concerne notre engagement de mobiliser les ressources intérieures », a prévenu le chef de l’Etat. Cette mobilisation des ressources intérieures va impliquer le civisme fiscal, beaucoup de détermination et d’engagement au niveau de toutes les régies de recettes et l’accentuation de la lutte contre la corruption, a-t-il ajouté.
Le Président KABORE a reconnu que c’est un point que d’avoir obtenu l’adhésion des bailleurs de fonds au PNDES, mais c’est aussi des défis importants qui attendent tous les Burkinabè. « Il faut faire en sorte de transformer l’essai en un but et c’est l’objectif que nous devons poursuivre maintenant », a conseillé le Président du Faso.
A en croire le chef de l’Etat, il ne s’agit pas d’avoir des performances par atout, mais il s’agit de faire « progresser le Burkina Faso dans la durée ». Et pour atteindre ce résultat, la conscience de chaque Burkinabè est interpelée. « Parce que nous voulons le bien de ce pays et nous devons travailler ensemble pour cet intérêt. C’est un défis et c’est un sacrifice aussi qui en vaut la peine », a-t-il ajouté.
Parmi les promesses de financement du PNDES, il y a des appuis budgétaires et des prêts. Il appartient au Burkina Faso de faire un tri entre les types de financement pour pouvoir « progresser plus tranquillement dans l’ensemble de ces engagements que la communauté internationale a pris », a fait remarquer le Président KABORE.
Du reste, le Président du Faso a souligné qu’il est ressorti de la conférence, la mise en place de mécanismes de mobilisation et de suivi pour une meilleure capitalisation des intentions qui ont été faites par les partenaires. Ce qui va nécessiter une « réorganisation » de la part du Burkina Faso dans la mobilisation des ressources.
En outre, le Président Roch Marc Christian KABORE a rappelé la rencontre avec le secteur privé, qui est organisée en vue « de regarder également la question du partenariat public-privé ». « Un certain nombre de dossiers sera déposé sur la table et il appartiendra donc au secteur privé de se prononcer sur l’ensemble de ces dossiers, mais d’ores et déjà, je crois que nous pouvons être fiers de ce que nous avons pu faire aujourd’hui. C’est-à-dire que rien qu’avec les institutionnels, nous avons pu boucler le gap de financement en termes d’intentions. C’est faire en sorte que ces intentions deviennent des réalités », a-t-il signifié.
La Conférence de Paris a mobilisé de nombreux partenaires qui se disent prêts à accompagner le Burkina Faso dans l’exécution du programme présidentiel pour un redécollage de l’économie nationale.