Le sous-sol du Burkina-Faso recèle de nombreuses richesses (or, manganèse, phosphates…).
Comment faire pour que la richesse générée par le secteur minier profite au plus grand nombre ?
C’est la préoccupation du gouvernement qui a lancé un vaste plan de développement économique et social.
Nous sommes à une centaine de mètres sous terre, dans les galeries de la mine d’or de Bagassi, dans l’ouest du Burkina Faso.
Cette mine est un des 8 gisements d’or actuellement exploité dans le pays.
Elle est exploitée par le groupe canadien Roxgold.
L’objectif est de sortir de terre 3 tonnes d’or par an, pendant 10 ans.
En quelques années, l’or est devenu le premier produit d’exportation du pays.
Les recettes minières se sont élevées en 2015 à 168 milliards de Franc CFA (soit 255 millions €).
Les autorités mesurent donc l’importance stratégique de ce secteur.
“Il faut que le secteur soit compétitif, il faut que le code minier soit attractif. Il faut également que les infrastructures de soutien comme l‘électricité, l’eau, les routes, que les infrastructures en général, et que l’environnement des affaires soient favorables. C’est ce à quoi mon gouvernement travaille.“
Paul Kaba Thieba, Premier ministre burkinabè
Une chance pour l’emploi
En plus de l’or, le sous-sol du Burkina Faso recèle d’autres richesses comme le manganèse, le zinc ou les phosphates.
Cela constitue autant d’opportunités d’investissement pour les opérateurs du secteur. Autant d’opportunités d’emplois, aussi !
Au Burkina, une grande partie de la population travaille de manière informelle.
Désormais, le secteur des mines peut offrir des perspectives d’emplois plus stables.
On évoque jusqu‘à 17 000 nouveaux emplois dans les prochaines années.
Encore faut-il que la formation suive et s’adapte.
... suite de l'article sur Autre presse