Accusés d’avoir enfreint une loi anti-corruption en acceptant un cadeau d’une société chinoise, les députés burkinabés au cœur de la polémique depuis plusieurs jours, ont finalement décidé de rendre les tablettes offertes.
Epinglés par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), et critiqués de toutes parts, les députés burkinabés ont cédé. Les tablettes tactiles offertes par la société HUAWEI, ont été restituées au gouvernement, apprend-t-on d’un communiqué rendu public ce lundi.
Une loi votée en 2015 sous la transition interdit en effet à tous agents publics de recevoir un cadeau excédent le montant de 35000 Fcfa. Or la valeur des tablettes offertes par la société chinoise ont été estimés à 65 millions de Fcfa. En outre ladite société venait quelques semaines plus tôt de signer un contrat de 4,5 milliards de FCFA avec le gouvernement pour l’installation d’une fibre optique reliant Ouagadougou à Accra (Ghana).
Aussi le "cadeau’’ de Huawei pouvait être considérée comme une forme de corruption. Les tablettes ont donc été rendues et les députés mettent ainsi fin à la polémique qui commençait à enfler.
Waliyullah T.