L’Organisation démocratique de la Jeunesse du Burkina (ODJ) est solidaire avec les luttes des peuples d’Afrique. Elle a organisé des journées de solidarité à cet effet les 2 et 3 décembre 2016 à Ouagadougou. Il s’est agit de partager le maximum d’informations sur les mécanismes de domination du continent africain, par les puissances étrangères, afin de permettre à l’Afrique de prendre davantage son destin en main.
La plupart des pays africains croupissent toujours sous le poids de la pauvreté, les maladies, les guerres civiles et autres maux, cinquante ans après leurs indépendances. Une situation due à la domination de ces pays par des puissances étrangères tant sur le plan économique, militaire, scientifique, culturel et autres, selon l’Organisation démocratique de la Jeunesse du Burkina (ODJ). Et il faut que ça change, selon l’Organisation.
C’est pourquoi, elle a décidé d’organiser des journées de solidarité avec les luttes des peuples africains. Deux jours durant, les participants venus d’Afrique et d’Europe ont partagé le maximum d’informations sur les mécanismes de domination du continent africain afin d’élever le niveau politique pour mieux contribuer à la lutte « salvatrice » et « mécanique » des peuples d’Afrique.
Pour cette organisation qui se veut communiste et anti-impérialiste, « la domination des pays africains est maintenue par des accords qui permettent aux puissances d’organiser le pillage et l’exploration des peuples africains« , nous a confié Willy SANOU, trésorier et porte parole de l’ODJ. Pour lui, il n’est pas possible d’envisager un avenir et des perspectives pour la jeunesse populaire en décors de la lutte pour la rupture avec ce système « exploiteur » et « oppresseur ».
Selon l’ODJ, les journées des 2 et 3 décembre 2016 ont contribué à éveiller la conscience des jeunes sur la problématique de la domination impérialiste et permet de les positionner pour la lutte pour la libération de l’Afrique en général et du Burkina en particulier.
Le colloque du 2 décembre s’est tenu autour du thème central « la problématique des accords de coopération et le développement de l’Afrique ». Il a été développé en plusieurs thèmes : « la domination culturelle et scientifique », « les bases et les interventions militaires en Afrique », « la question du Francs CFA » et « la jeunesse et les luttes d’émancipation en Afrique ».
Les journées de solidarité ont pris fin par un meeting de soutien avec les peuples d’Afrique le 3 décembre.
Y. Alain Didier COMPAORE