Le Syndicat des travailleurs de l’action sociale (Syntas) appelle ses militants à observer un arrêt de travail de 48 heures à compter du 7 décembre 2016. Ce lundi en conférence de presse, ils ont exposé leurs revendications.
Le Syntas dénonce «le pilotage à vue» du département en charge de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille et «les nominations empreintes de favoritisme, d’affairisme et de clientélisme.» Ce sont les nominations des Secrétaires permanents à la promotion du genre (Conap/Genre), au Conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE) et au Conseil national de secours d’urgence (Conasur) qui a été les gouttes d’eau de trop. «Des nominations ont été faites que nous avons jugé complaisantes», explique Juste Koumara Logobana le porte-parole du syndicat, qui réclame son annulation.
Les travailleurs réclament également la mise en œuvre des conclusions du comité interministériel qui s’est chargé d’examiner la question de la reconstitution des carrières des travailleurs des ex garderies et un statut particulier, conformément à ce que dit la loi 081. «Il y a également que nous demandons qu’on nous rétablisse notre indemnité spéciale d’accueil et de permanence qui a été injustement supprimée en 2011 », ajoute M. Logobana.
Qu’en est-il de la trêve sociale demandée par le président du Faso dans son discours à l’occasion de l’an II du soulèvement populaire ? «Moi quand j’ai suivi, c’est comme si on intimait l’ordre aux travailleurs d’observer une trêve. Et ce n’est pas par médias interposés qu’on impose une trêve sociale. Si on veut de la trêve sociale, il y a des gages quand même que l’on doit prendre entre partenaires», répond…
Le Syntas prévient: si à l’issue des deux jours de grève les lignes ne bougent pas, il passera à la vitesse supérieure.