Les partis de la mouvance présidentielle jugent "satisfaisant" le bilan des 12 mois de gestion de Roch Kaboré

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Publié le dimanche 4 decembre 2016 | Alerte Info

© aOuaga.com par Séni Dabo
An 1 du pouvoir de Roch Kaboré : la majorité présidentielle fait son bilan
Samedi 3 décembre 2016. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse pour faire le bilan du premier anniversaire de l`élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso. Photo : Salif Diallo, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)

Les partis de la mouvance présidentielle burkinabè ont jugé samedi "satisfaisant", le bilan des douze mois de gestion de Roch Marc Christian Kaboré, arrivé au pouvoir à l’issue des élections du 29 novembre 2015 qualifiées de "libres et transparentes", face à la presse à Ouagadougou.

En un an, le président Kaboré a oeuvré, selon le porte-parole des partis de la majorité présidentielle, Salifou Diallo, à "renforcer le dispositif sécuritaire, l’indépendance de la justice, assainir la gestion publique".

Comme acquis de la gestion de Roch Kaboré, M. Diallo a également cité "la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de zero à cinq ans, l’élimination progressive des écoles sous paillotes, la formation professionnelle et la création de nombreux emplois".

"Depuis son accession au pouvoir, le président a travaillé (aussi) à élargir les libertés démocratiques qui permettent à nos contradicteurs de s’épuiser dans des calomnies, des insultes alors qu’eux-mêmes, de par leur programme et comportement ne pouvaient pas réaliser ce que le président Roch Kaboré a fait en moins d’un an", a-t-il souligné.

Pour Salifou Diallo, "le président a maintenu son programme présidentiel intact et a commencé, sur le front social et économique, des réalisations", affirmant qu’"à ce niveau, (ils ont) hérité d’un trésor public troué de toute part", pointant du doigt "le régime de Blaise Compaoré (qui) ne (leur) a pas laissé grande chose".

"Il y a eu un pillage systématique" au temps du "régime de Compaoré", a-t-il dit soutenant qu’également "la transition (mise en place après la démission de Compaoré à la suite des violentes manifestations les 30 et 31 octobre 2014) est venue et (les) a laissé des ardoises", citant en exemple "la loi 081 portant statut général de la fonction publique".

"La majorité présidentielle fait le pari de réussir avec le président Roch Kaboré la transformation qualitative de la vie sociale du Burkina", a affirmé Salifou Diallo pour qui la mouvance présidentielle est "optimiste qu’au bout des quatre années qui restent (elle) réalisera la plupart des projets au profit du peuple burkinabè".

DZO