Burkina: des acteurs du secteur informel remettent un cahier de doléances de 23 points au ministre du Travail

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Publié le samedi 3 decembre 2016 | Alerte Info

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Burkina: des acteurs du secteur informel remettent un cahier de doléances de 23 points au ministre du Travail

Un regroupement d’acteurs du secteur informel burkinabè a remis vendredi au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Clément Sawadogo, un cahier de doléances de 23 points, dans lequel il souhaite "un accompagnement" du gouvernement pour "le développement de l’économie", a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Après une rencontre entre acteurs, les travailleurs du secteur informel ont rédigé une plateforme revendicative et des recommandations concernant le Plan national de Développement économique et social (PNDES) qu’ils ont soumis au ministre du Travail pour examen.

Ce cahier de doléances regroupe "23 points dont la formation des acteurs de l’informel, des questions économiques, la protection sociale, la gouvernance et des doléances spécifiques", a déclaré leur porte-parole Olivier Guy Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, le secteur informel "est un domaine très peu structuré souvent avec une productivité moindre et les travailleurs qui y sont n’ont pas de protection sociale".

"Honnêtement c’est un secteur de l’économie qui produit beaucoup pour notre pays mais les travailleurs sont ceux qui souffrent le plus dans notre pays", a-t-il affirmé souhaitant un changement dans ce secteur.

Pour le ministre Sawadogo qui a traduit "la reconnaissance du gouvernement" aux acteurs du secteur informel qui ont pris l’initiative de faire des recommandations concernant le PNDES, "l’économie informelle telle qu’elle se présente, en occupant une large partie de la population, traduit une économie qui est faible, dans laquelle beaucoup de citoyens sont obligés de développer de petites activités pour pouvoir vivre".

Selon le ministre du Travail qui a promis examiner les doléances, le gouvernement travail pour rehausser l’économie du pays.

"Plus l’économie se développe moins le secteur informel est prédominant" car "ceux qui étaient dans une activité parcellaire prennent de l’envergure et érigent désormais des activités qui sont encore plus solides et porteuses de valeur ajoutée et d’emplois", a confié le membre du gouvernement en charge du travail, Clément Pingrewendé Sawadogo.

DZO