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Energies renouvelables: « nous espérons que le PNDES permettra de booster le secteur »
Publié le samedi 3 decembre 2016  |  FasoZine
Grégoire
© Autre presse par DR
Grégoire Bazié, président de JED




« Place des énergies renouvelables dans le Plan de développement économique et social (PNDES) », c’est sous ce thème que s’est tenu ce jeudi 1er décembre 2016 au centre national de presse Norbert Zongo à Ouagadougou, un panel. Cette rencontre voulue par l’association des Journalistes et communicateurs pour les énergies renouvelables et le développement durable (JED), avait pour objectif de porter un regard sur la place qu’accorde le PNDES à la question relative aux énergies renouvelables. Dans une interview qu’il nous a accordée, Grégoire Bazié, président de JED, revient sur ce panel organisé dans le cadre des troisièmes journées des acteurs de la communication sur les énergies (JACE).

Fasozine : A quoi répondait la tenue de ce panel ?

Grégoire Bazié: Ce panel a porté sur le thème «Place des énergies renouvelables dans le PNDES». Il est vrai que ce programme sera examiné dans quelques jours à travers une table ronde qui réunira les bailleurs de fonds. Mais pour nous, il n’est pas seulement question de bailleurs de fonds, il revient à tout un chacun d’entre nous de s’imprégner du contenu de ce programme, d’autant plus qu’on parle d’une contribution interne très importante, par rapport à l’aide extérieure. Et c’est pourquoi nous, en tant qu’acteurs de l’énergie renouvelable, nous avons pensé qu’il était bon d’initier ce cadre, afin qu’ensemble nous puissions voir réellement le contenu de ce programme. Et surtout, en quoi est-ce qu’il est porteur pour l’avenir du secteur des énergies renouvelables pour le pays. Notre rencontre avait donc pour objectif de d’échanger pour mieux s’approprier de cet outil de développement. A travers une telle activité, nous nous inscrivons dans la continuité. En effet, nous en sommes aux troisièmes journées de notre association. Les deux premières ont porté respectivement sur le rôle du journaliste sur la question de l’énergie renouvelable, et sur le programme des candidats à la dernière présidentielle notamment en ce qui concerne l’énergie renouvelable.

Quel est l’état des lieux quant à la place accordée aux énergies renouvelables par les autorités, sur le plan local ?

Ici, force est de constater une volonté manifeste des autorités dans la promotion de l’énergie renouvelable. On remarque aussi la prise de certaines décisions allant dans ce sens. Toutefois, nous disons qu’il ne s’agit pas de prendre des décisions pour les prendre, il faut surtout les mettre en application. Voilà pourquoi, chaque fois que l’occasion se présentera, nous n’allons ménager aucun effort pour le leur rappeler, parce qu’en tant que citoyen, nous avons un rôle de veille à jouer.

A travers l’organisation d’une telle rencontre, quelles sont vos attentes ?

Ce sont les idées qui font avancer. Et si ce que nous proposons est pris en compte, il n’y a pas de raisons que ça n’aille pas. Cela s’inscrit dans la logique que défend le président Kaboré, qui soutient que «chacun, quel que soit le niveau auquel il se trouve, peut apporter sa pierre à l’édification de la Nation». La question que nous défendons est assez importante, et nous pensons que le PNDES ne pouvait pas faire l’impasse sur cet aspect. Nous espérons que ce programme si cher au gouvernement permettra de booster le secteur des énergies renouvelables. Un secteur sans lequel il ne pourrait avoir de réel développement.

Quel est l’intérêt des énergies renouvelables pour le Burkina Faso ?

Pour le développement de notre pays, il faut reconnaitre que la question de l’énergie renouvelable est très capitale. D’autant plus que le Burkina Faso regorge beaucoup de potentialités en matière de ressources renouvelables, comme le soleil, la biomasse, les bio-digesteurs, etc. Face à de telles opportunités, il convient de mettre l’accent sur la mobilisation. Et c’est ce que nous, hommes de médias, réunis au sein de cette association avons commencé depuis 2013. En outre, nous déplorons la faible offre qui se présente à nous comparativement aux besoins qui sont énormes dans ce domaine qui nous tient à cœur. D’où cette interpellation sans cesse des autorités.

Propos recueillis par Guy Serge Aka
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