L’opérateur économique burkinabè, Mahahadi Savadogo, plus connu sous le surnom de «Kadhafi», a été élu mercredi, à la tête de Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), a constaté APA, à Ouagadougou.
Avec 93 voix contre 48 pour son challenger immédiat, Apollinaire Compaoré, «Kadhafi» va diriger la structure faitière du monde des affaires du Burkina Faso, pour les cinq années à venir.
Le nouveau président de la CCI-BF, après son élection à huis clos dans la matinée, a été installé, cet après-midi par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat Stéphane Sanou.
Il en est de même pour les 20 autres membres du bureau consulaire de la CCI-BF mandature 2016-2021.
Dans son discours, à l’issue de son installation, Kadhafi a prôné la cohésion entre les opérateurs économiques burkinabè et a décliné ses priorités.
Le tout nouveau président de la Chambre de commerce du Burkina promet, entre autres, d’«assurer le renouveau consulaire et réconcilier la communauté des affaires avec elle-même », de «restaurer le dialogue et la confiance avec l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les organisations des travailleurs».
Il envisage également rénover et développer les infrastructures de soutien à la production, promouvoir un climat des affaires favorable au développement des entreprises et renforcer les capacités des entreprises privées.
Mahamadi Savadogo dit Kadhafi a été choisi par les 148 élus consulaires issus des élections du 13 novembre dernier, dans les 13 régions du Burkina Faso.
L’élection du président de la chambre de commerce, ce 30 novembre, est l’aboutissement d’un processus électoral entamé, quatre mois plus tôt.
Les élections consulaires de cette année se sont déroulées sur la base de réformes introduites dans les statuts de la CCI-BF.
Celles-ci portent, entre autres points, sur l'accroissement du nombre des élus consulaires qui passe de 123 à 151 membres pour améliorer la représentativité des milieux d'affaires au sein de la Chambre consulaire, l'entrée de nouveaux acteurs dans les instances consulaires pour réduire les écarts et équilibrer la représentation des catégories à la Chambre de commerce.
A cela s’ajoutent la création de délégations consulaires régionales (DCR), l'instauration du principe de l'alternance et le renforcement de la démocratie au sein de l'Assemblée consulaire, etc.
ALK/of/APA