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Sommet Afrique-Arabe : Sahraoui, la convive qui a éclipsé le débat économique
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  L`Observateur Paalga
Sommets
© Présidence par D.R
Sommets afro-arabe et de la Francophonie : le président du Faso fait le bilan
De retour de Malabo en Guinée Equatoriale et d’Antananarivo à Madagascar où il a pris part respectivement au Sommet Afrique-Monde arabe et au 16e Sommet de la Francophonie, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a fait à la presse nationale, le 28 novembre 2016, le bilan de sa participation à ces deux rencontres internationales.




De retour du sommet de la francophonie à Antanarivo le lundi 28 novembre 2016, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a animé un point presse. Il a fait le point de ses voyages en Guinée Equatoriale et à Madagascar. S’il affiche une satisfaction pour la francophonie, il n’en est pas de même pour la rencontre afro-arabe qui a lieu à Malabo. En effet, la présence de Sahraoui a porté un coup dur à ce sommet qui portait sur des questions économiques. « Des questions politiques relatives à la Sahraoui se sont posées entraînant le départ de la salle un certain nombre de pays qui a plombé dès le début les objectifs de ce sommet », confie le président du Faso.

Après le sommet afro-arabe à Malabo et celui de la francophonie, le président, Roch Marc Christian Kaboré, est de retour au pays. Ameutée, la presse nationale s’est mobilisée pour le débriefing des voyages présidentiels. Le rendez-vous est pris pour 14 heures 30. Mais ce n’est qu’à 15 heures 50 que le Pic Nahouri va se poser sur le tarmac de l’aéroport international.

Après les honneurs militaires et un bref passage dans le salon d’honneur il est face aux journalistes pour son débriefing. Dans son visage se lit la fatigue. « Nous sommes allé participer au sommet afro-arabe à Malabo qui avait pour objectif de travailler au développement des relations économiques entre les arabes et les Etats africains », a-t-il fait noter dès le début de ses propos.

Mais le président ne passe par quatre chemins pour faire remarquer que le sommet n’a pas atteint ses objectifs. Le président a expliqué que ce sommet n’a pas donné tous les espoirs qui étaient attendus. « Dès le début des questions politiques relatives à la Sahraoui se sont posées entraînant le retrait de la salle un certain nombre de pays qui a plombé dès le départ les objectifs de ce sommet », explique Roch Marc Christian Kaboré.

Mais néanmoins le sommet s’est tenu et le Burkina a tiré profit. En effet, le Koweït a mis à la disposition des Etats africains 1 milliard de dollars US pour aider à construire des infrastructures. Et à ce sujet, le Burkina Faso est bénéficiaire de ce financement pour des routes et un certain nombre de réalisations. En somme le sommet n’a pas été à la hauteur des attentes en termes économiques « Nous n’avons pas développé à fonds la vision économique. Nous repartons sur notre faim après ce sommet afro-arabe qui s’est tenu à Malabo. Ç’a été un moment assez pénible pour les deux parties ».

Pour ce qui est du 16e sommet de la Francophonie dont le thème est : « Croissance partagée et développement responsable », il confie aux journalistes qu’il s’est bien déroulé. Il ajoute que c’était important pour le Madagascar d’organiser ce sommet pour marquer son retour sur la scène internationale. A en croire le président, ce sommet était une nécessité pour les pays francophones de réaffirmer leur adhésion à l’Etat de droit, de consolider la culture démocratique, d’une part, et de travailler à ce que les rapports commerciaux soient équitables afin de favoriser la lutte contre la pauvreté.

Ces deux sommets ont été une occasion pour le président de réchauffer les voies diplomatiques entre certains pays, de discuter avec des organismes et de présenter le référentiel de développement en vigueur au Burkina. C’est ainsi que lors du sommet de Malabo le président a rencontré la BADEA (Banque arabe pour le développement en Afrique) par rapport au PNDES.

Ils ont donné leur accord pour nous accompagner et ils participeront à la rencontre de Paris les 7 et 8 décembre. Lors de la Francophonie, il a rencontré également le Premier ministre du Canada. Au sommet de la Francophonie, on a admis au sein de l’organisation la Nouvelle Calédonie en tant que membre associé et en tant qu’observateurs l’Argentine, la Corée du Sud et l’Ontario. Mais pour le cas de l’Arabie Saoudite, le dossier n’étant pas complet, les chefs d’Etat ont demandé à ce que le secrétariat général de l’OIF puisse diligenter une mission en Arabie Saoudite pour que cette question soit envisagée à la prochaine rencontre.



Lévi Constantin Konfé
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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