Encore secouée par les attentats de janvier dernier, la capitale du Burkina s’offre une respiration chorégraphique avec la dixième édition de Danse l’Afrique danse !
« Nous devons tenir tête à tous ces nouveaux visages du fascisme (…) La Triennale est une arme de construction massive pour bâtir un monde plus tolérant ! » Au micro, Irène Tassembédo, la femme forte de la danse burkinabè et coordinatrice de la nouvelle édition de Danse l’Afrique danse ! est copieusement applaudie. Et pendant les deux heures qui suivent, les rires et les cris de joie qui ponctuent la revue baroque et un peu surannée imaginée par la chorégraphe mêlant comédie musicale, danse moderne et acrobaties, sont autant de gifles infligées aux terroristes. Plus de 500 personnes, de nombreux professionnels (danseurs, chorégraphes, programmateurs…) mais surtout beaucoup de Ouagalais, venus en famille, assistent sous une nuit sans étoile à l’ouverture de l’événement sur les gradins installés à l’extérieur du Centre de développement chorégraphique la Termitière.
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