Putsch manqué de septembre 2015 : Fin de cavale pour «Le Touareg» et deux autres éléments

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Publié le lundi 28 novembre 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
An II de l`insurrection populaire : l`hommage de la nation aux martyrs
Lundi 31 octobre 2016. Ouagadougou. La nation a rendu hommage aux martyrs de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 à travers une marche populaire entre la Place de la nation et l`ex-Assemblée nationale, une exposition photos, une minute de silence, etc. dans le cadre du 2e anniversaire de cet événement socio-politique. Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a déclaré, le vendredi 25 novembre 2016, que la Côte d’Ivoire a remis, ce jour-même, trois éléments de l’ex-RSP impliqués dans plusieurs dossiers d’atteinte à la sécurité intérieure, aux autorités burkinabè.

Dans une déclaration face à la presse nationale, ce vendredi 25 novembre 2016, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a révélé que les autorités ivoiriennes ont remis au Burkina Faso ce jour-même, trois éléments de l’ex-RSP qui s’étaient enfuis lors du coup d’Etat de septembre 2015. Il s’agit notamment du sergent-chef Roger Koussoubé (dit le Touareg), du sergent-chef Mohamed Zerbo et de l’adjudant Wekouri Kossé. Selon le ministre d’Etat, cela va faire «avancer rapidement» les enquêtes dans les dossiers d’atteinte à la sécurité de l’Etat, de tentative de coup d’Etat, de l’attaque de la poudrière de Yimdi et même de la dernière « tentative de déstabilisation déjouée, le 8 octobre dernier ». Cette remise est un « geste fort » de la Côte d’Ivoire et intervient à la suite d’échanges d’informations entre les deux pays, a ajouté Simon Compaoré. Il s’est réjoui de cet exemple de coopération fructueuse et a traduit toute «la reconnaissance du peuple burkinabè envers l’Etat ivoirien».

Fabé Mamadou OUATTARA