Le patron des hôtels Palm Beach du Burkina, El Hadj Adama Ouédraogo, candidat à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI-BF) dont l’élection est prévue mercredi, invite "les élus consulaires à rester intègres et ne pas céder à la corruption", selon son directeur de campagne Gérard Zongo, dans un entretien à ALERTE INFO.
Comment se passe la campagne de votre côté ?
Nous avons commencé les travaux de sensibilisation depuis plusieurs mois pour le bien des commerçants. Après la dissolution des élus consulaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI-BF) à la faveur de l’insurrection populaire (des 30 et 31 octobre 2014), les commerçants ont entrepris d’élire de nouvelles personnes en l’occurrence M. Ouédraogo que les jeunes commerçants ont appelé de vive voix pour diriger la destinée de la CCI-BF. Avec son âge et le respect qu’il a pour les commerçants et le monde des affaires, malgré sa réticence, il a accepté se présenter comme notre candidat pour la rupture dans le sens de l’éclosion des affaires au Burkina.
Pourquoi le choix de El Hadj Adama Ouédraogo dit Palm Beach ?
D’abord c’est pour son ouverture, sa simplicité et sa maîtrise du monde des affaires. Il a gravit tous les échelons du commerce avec toutes les difficultés propres à notre secteur. Nous, on est convaincu qu’une fois élu, M. Ouédraogo n’ira pas ailleurs comme le font certains et nous laisser avec les problèmes. Il a été et sera toujours avec nous pour qu’on résolve ensemble les problèmes pour une révolution économique de notre pays.
Que contient le programme de votre candidat qui serait à même de séduire les élus consulaires ?
Il ne faut pas en douter car le programme de M. Ouédraogo est vraiment séduisant. Nous n’avons le droit de le mettre à votre disposition qu’une fois la liste définitive de candidats est publiée officiellement. Mais vous l’aurez en temps opportun. Ce que je voudrais ajouter c’est qu’en plus de notre programme, qui déjà, prend en compte tous les problèmes du monde économique, une fois élu, notre candidat écoutera toutes les catégories de commerçants pour aussi à avoir leur avis sur leurs attentes. Son équipe technique prendra ces amendements dans son programme afin que chaque catégorie trouve son compte. Et vous pouvez vous rassurez car ses solutions seront durables.
On accuse votre candidat de ne pas souvent payer ces impôts ?
Ca c’est une campagne de dénigrement que certains ont orchestré pour salir l’image de notre candidat mais nous restons sereins car El Hadj Adama Ouédraogo est en règle vis-à-vis de ses impôts. Ceux qui veulent peuvent aller aux impôts et vérifier car notre candidat paye régulièrement ses impôts et ses employés sont également payés régulièrement selon le code de travail élaboré par notre Etat. D’abord pour montrer que ce ne sont que des allégations. Il faut être en règle pour être candidat.
Dans quel esprit menez-vous la campagne pour les élections consulaires ?
Vous savez, vu l’âge, l’expérience et la sagesse de notre candidat, nous ne pouvons qu’être sages, démocratiques. Et c’est tout ça qui nous a motivé à porter sa candidature. Ce que certains ont oublié c’est que même après les élections nous restons tous commerçants. Et il faut que les commerçants comprennent et ne pas transposer la politique politicienne dans le monde des affaires. Nous nous restons respectueux envers tous les candidats et n’allons pas tenir un langage discourtois à l’endroit de qui que ce soit. Notre langage est celui du rapprochement et du dialogue.
Quelles sont les priorités de votre candidat s’il venait à être élu ?
D’abord il va lutter contre l’esprit de monopole qui a cours au Burkina. Ensuite notre candidat va miser d’abord sur la jeunesse et l’entrepreneuriat féminin en vue de travailler à mettre en valeur le petit commerçant pour qu’il se sente considéré et soutenu.
Qu’avez-vous comme mot à l’endroit des élus consulaires ?
Nous les invitons à être assez responsables, à rester intègres et à élire celui parmi les candidats qui peut trouver des solutions aux multiples préoccupations des commerçants. Ils n’ont qu’à suivre la vérité et le vrai changement. Nous les invitons à ne pas céder à la corruption car elle est l’arme qui détruit le secteur. C’est pour cela que nous les invitons à voter pour Adama Ouédraogo qui s’est démarqué depuis le début de la campagne par sagesse et son écoute. Son souhait est que tous les commerçants soient réunis. Pour lui, diriger la CCI-BF n’est pas une fin en soi. Nous voulons que le pouvoir que les commerçants leur ont donné qu’ils en utilisent pour résoudre les problèmes du monde économique. Ils n’ont qu’à rester souder et solidaire.
BBO