Burkina : la Côte d’ivoire a extradé trois ex-putschistes (ministre)

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Publié le samedi 26 novembre 2016 | Xinhua

© aOuaga.com par A.O
An II de l`insurrection populaire : l`hommage de la nation aux martyrs
Lundi 31 octobre 2016. Ouagadougou. La nation a rendu hommage aux martyrs de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 à travers une marche populaire entre la Place de la nation et l`ex-Assemblée nationale, une exposition photos, une minute de silence, etc. dans le cadre du 2e anniversaire de cet événement socio-politique. Photo : Simon Compaoré, ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure

Trois putschistes du 16 septembre 2015, à savoir le sergent-chef Koussoube Roger et Zerbo Mohamed ainsi que l'adjudant Wekouri Kosse, qui s'étaient refugiés en Côte d'Ivoire ont été extradé par les autorités ivoiriennes, a annoncé vendredi le ministre burkinabè de la Sécurité Simon Compaoré.
"Les autorités ivoiriennes ont accompli un geste fort ce vendredi 25 novembre 2016 consistant à nous remettre ce matin même, suite à nos échanges, trois éléments de l'ex-RSP qui s'étaient enfuis en Côte d'Ivoire lors du coup d'Etat de septembre 2015", a déclaré le ministre en charge de la Sécurité dans un communiqué.
"Au nom du président du Faso, en celui du chef du gouvernement et du peuple burkinabè, je voudrais saluer et remercier très sincèrement le président Allassane Ouattara, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayako et le peuple frère de la Côte d'Ivoire", a-t-il ajouté.
Le 16 septembre 2015, des soldats proches de l'ancien président Blaise Compaoré, ont perpétré un coup d'Etat sous la conduite du général Gilbert Diendéré. Après avoir renversé brièvement le régime de transition, ils ont été défaits par une résistance populaire, dans laquelle une quinzaine de personnes seront tuées.
Les généraux Gilbert Diendéré, ancien bras droit de Compaoré et Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie de Compaoré, ainsi qu'une quarantaine d'officiers militaires sont incarcérés dans une prison à Ouagadougou suite au coup d'Etat manqué.
"Nul doute que les enquêtes vont pouvoir avancer rapidement dans les dossiers d'atteinte à la sureté de l'Etat, de la tentative de coup d'Etat, de l'attaque de la poudrière de Yimdi, de la tentative d'attaque de la caserne de la Gendarmerie nationale, (...) et de la dernière tentative de déstabilisation du Burkina Faso", a précisé le ministre Compaoré.
M. Compaoré a également salué les Forces de défense et de sécurité de la Côte d'Ivoire et du Burkina qui collaborent pour créer la stabilité et la paix dans notre sous-région.