Ouagadougou - Les établissements publics et privés du Burkina Faso ont effectué ce lundi 1er octobre la rentrée officielle des élèves dans les classes, a constaté un journaliste de l’AIB sur place à Ouagadougou.
Tous de bien vêtus, les élèves ont repris le chemin des classes ce lundi matin. Joyeux de reprendre la route de l’école, les élèves n’ont que la réussite comme souhait, à les entendre parler.
« Que les examens de cette année soient abordables », dit Orianna Lawson, élève en classe de terminale A4 au Lycée Brain Field.
Et pour Tiendrébéogo B. Abdoul Aziz, âgé de 11 ans en classe de 6ème I au lycée Nelson Mandela, il affirme être « content de venir en classe aujourd’hui » et aimerait « être 5è » dans une classe de plus de 50 élèves.
Les élèves ont également souhaité une année paisible pour une meilleure instruction. « Je souhaite qu’on n’arrête les casses cette année afin qu’on puisse bien bosser », dit mademoiselle Lawson.
Ouédraogo Abdoul Razak en terminale D du lycée Nelson Mandela a souhaité « à tous les élèves une bonne rentrée année scolaire 2012 2013, que tout se passe bien et qu’on n’ait pas de problème éventuel ».
Cette rentrée scolaire 2012-2013 n’est pas faite que de beaux habits mais aussi de difficultés pour les chefs d’établissements.
« Aujourd’hui 1er Octobre, nous sommes de plain pieds dans la rentrée scolaire. Aujourd’hui normalement, c’est le début effectif des cours.
Malheureusement, d’autres parents viennent pour la première fois pour des demandes de places et cela nous pose de nombreux problèmes », a confié le proviseur du Lycée Nelson Mandela M. Bassinga Pierre Alexis.
Il a ajouté que « d’autres parents viennent pour des dossiers qu’ils ont déposé et que l’enfant est affecté dans une série qu’il n’a pas demandée », autre situation qu’il doit gérer.
Avec un effectif total d’environ 2500 élèves repartis en 38 classes, M. Bassinga dit placer cette rentrée sous le signe de la paix comme l’indique le thème « pour une rentrée apaisée, en avant » de la conférence annuelle de l’enseignement secondaire (CAES) de l’année précédente.