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Le message du ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Laure ZONGO/HIEN à l’occasion de la commémoration nationale de la 159e Journée internationale de la femme. |
La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laure Zongo a séjourné, les 14 et 15 novembre 2016 à Fada-N’Gourma. Elle a rencontré les agents de son département, les femmes et inauguré le centre d’accueil et de formation spécialisée.
Le chef département en charge de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Mme Laure Zongo, a effectué une tournée dans la région de l’Est. Laure Zongo et son équipe ont mis à profit leur séjour pour échanger avec les agents du ministère et les associations féminines. L’inauguration du centre d’accueil et de formation spécialisée, de la cité de Yendabli et la remise de dons d’une valeur de 500 F CFA ( de vélos, de kits scolaires, des vivres) aux orphelins, enfants vulnérables et à leur famille d’accueil ont marqué la visite du ministre en charge de la solidarité nationale, Laure Zongo. Dans ce centre, les infrastructures qui ont été acquises grâce au soutien de la République de Chine Taïwan. Les pensionnaires bénéficieront de formation professionnelle dans les ateliers de couture, maçonnerie, mécanique-auto, menuiserie-bois et de menuiserie-métallique. En outre, ils pourront aussi réaliser des activités agro-sylvo-pastorales. Le coût de réalisation de ce joyau est de 1 750 000 000 de F CFA. Pour la ministre Zongo, le centre d’accueil et de formation de Fada-N’Gourma est le 3e centre public, mis en place pour la prise en charge des enfants et jeunes vivant des difficultés comportementales, familiales, sociales ou scolaires. Elle a traduit la gratitude du gouvernement burkinabè au donateur pour son soutien à la politique sociale mise en œuvre au profit des populations. Cet acte qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région de l’Est, l’a permis d’échanger avec les agents de son ministère, en poste dans cette partie du pays. Ces derniers ont évoqué avec leur premier responsable, les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien dans l’accomplissement du service public.
C’est difficultés à en croire, leur représentant, Drissa Ouédraogo se résument au manque de logistiques, de carburants. Les agents ont en outre souligné la vétusté, l’exiguïté des bureaux et le manque de personnel avec seulement 80 agents pour couvrir la plus grande région du Burkina Faso. La ministre, Laure Zongo, leur a dit que des dispositions seront prises pour permettre à ces «combattants» de la cause des enfants et des femmes d’être dans de meilleures conditions pour être le plus productif possible.
«Une ligne de crédit est prévue en 2017 pour les réfections de certains bâtiments à ce titre, vous ne serez pas oublié. Pour le personnel, nous allons procéder au redéploiement pour avoir une meilleure répartition», a rassuré le chef du département en charge de la femme. Au cours des échanges avec les femmes, la ministre a salué, le courage et la combativité des femmes de la région. Elle leur a exhorté à tenir le bon bout, pour le développement du «pays des Hommes intègres». Pour la porte-parole des femmes, Ramata Nassouri, les femmes de l’Est, excellente dans la production, la transformation et la commercialisation de divers produits pour sortir de la pauvreté, malgré le poids de pesanteurs sociaux culturelles qui nuisent considérablement à leur épanouissement. C’est pourquoi, les femmes ont souhaité un accompagnement pour le renforcement de leurs capacités sur les technologies afin de mieux produire et des magasins de stockage pour leurs produits locaux.
Moussa CONGO
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