Les remous sociaux sont loin de s’estomper au Burkina. Après les mouvements des journalistes de médias publics et des enseignants, c’est le corps de la santé qui entre dans la danse.
Le syndicat National des travailleurs de la santé humaine et animale débrayent mardi pour exiger le respect de la mise en application de leur plateforme revendicative.
Les participants à la grève demandent une meilleure rémunération, des meilleurs conditions de travail, mais aussi la revalorisation des fonctions soignantes.
Le syndicat dénonce le mépris du gouvernement après des rencontres infructueuses. Pour le président du syndicat, Pissyamba Ouedraogo, il est important que les populations ne voient pas cette grève comme un mouvement contre eux.
"Nous avons voulu montrer au gouvernement et aux populations que notre grève n’est pas dirigé contre elles et pour cela nous avons œuvré à organiser le service minimum', explique-t-il.
"Nous avons choisi à notre corps défendant un mot d’ordre de grève totale dans l’optique que le gouvernement puisse se pencher assez rapidement sur nos revendications", poursuit-il.
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