L’Alliance pour le renouveau consulaire (ARC) affiche son ambition d’ « assurer le renouveau de la Chambre de commerce et de réconcilier la communauté des affaires avec elle-même ». C’est la substance de l’écrit ci-dessous de la coordination de l’ARC, en réponse à certains de ses adversaires qui s’ « attaquent maladroitement à la légitimité de ses membres ».
Annoncée pour le 30 novembre 2016, l’élection du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) se précise et suscite un vif intérêt national. Dans cette optique et en vue de présenter à l’opinion publique un candidat qui fait consensus de par ses qualités humaines et professionnelles, l’Alliance pour le renouveau consulaire (ARC) a désigné Monsieur Mahamadi SAVADOGO le 17 novembre 2016 lors d’une rencontre publique tenue à l’hôtel Le Silmandé. A cette rencontre étaient conviés les différents élus consulaires issus de l’ARC lors du scrutin du 13 novembre 2016 et dont les résultats ont été proclamés le 16 novembre 2016.
Bien entendu, la coordination centrale de l’ARC a pris le soin de contacter ses membres élus consulaires régulièrement par des messages envoyés à tous et dont le contenu était non équivoque, précisant à chacun le motif, le lieu et l’heure de la rencontre. A cet effet, une liste de présence a été ouverte le jour de la rencontre outre une liste des élus soutenant la candidature de Monsieur Mahamadi SAVADOGO ainsi que son programme qui a été signée par les différents participants eux-mêmes et annexée à la motion de soutien qui a été lue en présence de tous les membres et sympathisants de l’ARC invités. « Scripta manent, verba volent » (« Les écrits restent, les mots s’envolent »). De ce fait, loin de toute polémique, l’ARC entend poursuivre la mission qu’elle s’est assignée : faire élire son champion dans la transparence et la paix .C’est pourquoi elle se garde de tomber dans les travers et reste attachée aux valeurs cardinales, lesquelles guideront aussi les pas de son champion Mahamadi SAVADOGO.
Il va sans dire que les différents participants à la rencontre précitée ont pris part volontairement, consciencieusement et publiquement à un mouvement visant à œuvrer, dans une dynamique collective, à l’élection du Président de la Chambre de Commerce. Par conséquent, l’ARC ne saurait forcer ou obliger manifestement des élus consulaires à adhérer à un programme qu’ils ne veulent pas, mais travaille a contrario à rassembler l’ensemble des électeurs autour d’une vision partagée, de prospérité de tous, de cohésion et de paix durable.
Ainsi, fort des soutiens divers et constamment renouvelés de toutes les catégories professionnelles répertoriées par la Chambre de Commerce, Monsieur Mahamadi SAVADOGO a accepté cette importante mission qui, en réalité, consiste non seulement à redynamiser une institution forte connue de l’Economie et du Commerce au Burkina Faso mais aussi à prendre en compte les différentes préoccupations de tous les acteurs de l’économie burkinabè ainsi que les voies et moyens qui s’offriront au nouveau Bureau consulaire pour y apporter des solutions.
Partant de là, l’ARC se définit comme une coalition multisectorielle à vocation nationale ayant décidé de s’impliquer dans le renouvellement des instances de la CCI-BF à travers des élections apaisées, transparentes et acceptées de tous les acteurs concernés , afin de donner l’image d’une Chambre de commerce unie autour d’objectifs communs et à travers un programme bien élaboré.
Cette investiture et la mobilisation qui en a résulté font peur à certains de nos adversaires qui s’attaquent maladroitement à la légitimité des membres de l’Alliance. « La force tranquille » aurait-elle déjà son sommeil troublé au point de tomber si bas dans sa stratégie de ternir l’image de l’ARC et de son candidat ?
Personne n’a été obligé de faire quoi que ce soit, ni de signer quoi que ce soit. Tous ceux qui ont participé à l’investiture y étaient en connaissance de cause. Et l’ARC n’a pas la prétention de mobiliser tous les 148 membres consulaires en sa faveur. C’est une élection et chaque candidat a ses supporters. La campagne n’est pas une occasion de se dénigrer comme tentent de le faire certains mais une occasion de vendre son projet de programme à des électeurs, convaincre les «électeurs » de la pertinence du projet de renouveau consulaire.
Et c’est sur ce terrain que nous souhaitons amener nos adversaires afin que le meilleur de nous soit désigné président. Le constat aujourd’hui est le suivant : les élections consulaires se tiennent dans un contexte postcrise sociopolitique et un ralentissement économique qui n’épargnent pas les entreprises. En effet, l’environnement des élections consulaires a été marqué par des évènements imprévus qui ont perturbé toutes les entreprises, ce qui a accentué les préoccupations traditionnelles du secteur privé, créé de nouvelles préoccupations et installé une crise de confiance entre les acteurs. Il faut également souligner que la campagne pour l’élection du Président et du Bureau consulaires se tient dans un contexte de début de mandat du Président Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, et de démarrage des activités de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), lequel plan accorde une place de choix à un secteur privé compétitif et créateur d’emplois.
Les préoccupations des entreprises sont connues. Les rencontres gouvernement/secteur privé ont permis d’identifier certaines dont :
les difficultés d’accès au financement des micro, petites et moyennes entreprises ;
les difficultés d’accès aux marchés du fait de la faible compétitivité prix et qualité des produits et services ;
la complexité de la fiscalité et la forte pression fiscale sur les entreprises formelles ;
les insuffisances du cadre réglementaire, légal et institutionnel, notamment une réglementation inadaptée du commerce général et des marchés publics ;
le non-respect de la réglementation des affaires qui pénalise des secteurs d’activités comme les prestations de services et la catégorie de petits commerçants détaillants ;
la fraude, etc.
Notre ambition pour la Chambre
Nous voulons faire jouer un rôle d’opérateur-pivot sinon de premier plan aussi bien dans les orientations économiques voulues par les autorités que celles souhaitées par la communauté des affaires. C’est pourquoi les entreprises privées réunies autour de plusieurs organisations professionnelles du secteur privé se sont fédérées pour porter haut l’espoir d’une nouvelle ère des affaires pour un renouveau économique.
Notre ambition première est d’assurer le renouveau de la Chambre de commerce et de réconcilier la communauté des affaires avec elle-même. C’est-à-dire une chambre consulaire unie, forte et influente auprès des pouvoirs publics, capable de rendre les services attendus par ses membres .
Pour réussir ce pari, nous proposons une démarche pragmatique qui va consister à remodeler notre institution à travers :
la réalisation d’une analyse diagnostique de l’institution consulaire et la formulation d’un plan de mandature 2016-2021 seront notre première priorité ;
la mise en place d’un dispositif de gouvernance vertueuse ;
la création et l’opérationnalisation des Chambres consulaires régionales ;
l’optimisation de la gestion financière de l’institution (siège, délégation régionale et représentation à l’étranger) par la recherche de l’efficacité budgétaire à travers une meilleure allocation des ressources.
Telles sont quelques-unes des actions que nous entendons mettre rapidement en œuvre si l’assemblée consulaire nous donne son onction. Bien entendu, il serait fastidieux de divulguer tout notre programme en un seul écrit. Nous invitons donc les membres consulaires à ne pas se laisser distraire. L’essentiel est ailleurs. Approchez vos organisations professionnelles pour entrer en possession de notre programme en 11 points dont la synthèse sera publiée incessamment. Lisez-le et rejoignez-nous pour le renouveau consulaire.
La coordination de l’Alliance pour le renouveau consulaire (ARC)