C’est en présence de l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré, du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry et d’un parterre d’invités qu’est intervenu le clap de fin de l’édition 2016 de Folies de mode. C’était le 19 novembre 2016, à travers un défilé de mode.
Ils étaient au total douze stylistes présents sur le T, avec diverses créations. Venus du Bénin, du Gabon, du Tchad, de la Côte d’Ivoire et évidemment du Burkina Faso, ils ont répondu de la plus belle des manières à l’invitation de Sébastien Bazemo alias Bazem’sé, initiateur de l’évènement. De la soie à la dentelle en passant par le Faso dan fani ou encore le simple pagne et le tissu, tout était réuni pour magnifier la haute couture, et de toute évidence présenter de belles couleurs aux yeux des convives.
Lors de cette soirée gala qui marquait la clôture, ce sont des trouvailles inédites qui ont été présentées au nombreux public, adepte de la mode. On peut entre autres citer les collections « Ballerines » du styliste Modeste Bah de la Côte d’ivoire, ainsi que celle de sa compatriote Loulou, intitulée « La vie est belle ». Mais aussi, « Mémoire de femmes » du Burkinabè Arten création. Le point culminant de la soirée a été sans nul doute les dernières créations sorties du laboratoire de Bazem’sé : la colection « Kôkô dunda ». A travers cette collection, le créateur burkinabè dit vouloir rendre un hommage mérité à toutes ces braves femmes qui, de jour comme de nuit, ne baissent pas les bras pour prendre soin de leur famille. « J’ai une pensée à l’endroit des femmes du quartier Kôkô de Bobo-Dioulasso, d’où ce pagne est originaire », explique-t-il.
Bazem’sé a également témoigné sa satisfaction quant à la tenue de ce 8e acte de Folies de mode. « Nous avons atteint notre objectif, qui était de redonner à travers nos créations la joie de vivre à l’ensemble du peuple burkinabè en général, mais de façon spécifique à tous les amateurs de mode », s’est-il empressé de dire.
En dépit du succès qu’a connu cette fête de la mode, le promoteur, qui a dû faire face à de nombreuses difficultés, dit être dans l’obligation de revoir la périodicité de son évènement. « Il nous a fallu d’énormes sacrifices pour faire face aux dures réalités auxquelles nous avons été confrontés pour parvenir à un tel résultat qui nous réjouit. Et malheureusement désormais il deviendra une biennale », a laissé entendre Bazem’Sé. Alors, le prochain rendez-vous est pris pour 2018.
Guy Serge Aka