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Réduire la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile au Burkina, il faut mobiliser les ressources
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  Média Terre
Lutte
© aOuaga.com par A.O
Lutte contre l`excision : la première dame à l`avant-garde
Samedi 13 août 2016. Ouagadougou. La première dame Sika Kaboré a animé une conférence de presse sur la lutte contre l`excision qui persiste malgré les efforts pour l`éradiquer




Le samedi 19 novembre 2016 à Ouagadougou, s’est tenue la session ordinaire de l’année 2016, du comité national de suivi de la mise en œuvre des stratégies et programmes de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile.

A l’occasion, Madame Sika KABORE, première dame du Burkina, a invité à davantage de mobilisation des ressources humaines et financières nationales en faveur de la santé maternelle et néonatale. Selon elle, « la problématique de la santé de la mère et de l’enfant reste dominée par des mortalités maternelle et néonatale élevées en Afrique au Sud du Sahara, plus précisément dans les régions occidentale et centrale. En dépit des efforts déployés pour endiguer ce fléau, les statistiques restent décevantes dans cette partie de l’Afrique : près de 120 000 femmes décèdent chaque année en voulant donner la vie et pour chaque femme qui meurt, 30 à 100 autres souffriront de complications graves, douloureuses et débilitantes, liées à la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couche. 2/3 des décès infantiles surviennent au cours du premier mois de vie. Au Burkina Faso, l’enquête module démographique et de santé de 2015 donne le ratio de mortalité maternelle à 330 pour 100 000 naissances vivantes. Pour la mortalité infanto-juvénile, le taux est de 81,7 pour 1000 naissances vivantes. Cette forte mortalité touche plus particulièrement les femmes et les nouveau-nés du milieu rural ».

Face à cette situation, Madame KABORE a indiqué que les Premières Dames des pays d’Afrique se sont toujours investies aux côtés des ministères en charge de la santé des différents pays pour faire de l’amélioration de l’état de santé des populations en général et de celle des groupes vulnérables en particulier, leur cheval de bataille.

La tenue de la session de l’année 2016 est une occasion pour le Burkina Faso de susciter l’engagement de tous les acteurs et partenaires autour de ce problème et de mobiliser tous les efforts pour appuyer la mise en œuvre des différentes stratégies nationales de réduction de la mortalité maternelle et néonatale.

Il ressort du bilan de la mise en œuvre des interventions en faveur de la santé maternelle, néonatale et infanto-juvénile au Burkina Faso, une amélioration des indicateurs de la santé maternelle et infantile mais la nécessité d’une synergie d’actions pour une meilleure santé de la mère et de l’enfant s’impose toujours.
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