Le secrétaire général du Syndicat burkinabè des Travailleurs de la Santé humaine et animale (SYNTSHA) Pissyamba Ouédraogo a annoncé lundi à la presse à Ouagadougou, une grève qui se tiendra du 22 au 24 novembre sans "service minimum" pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
"Nous partons en grève (car) les points de notre plate-forme revendicative", déposée depuis avril "n’ont pas été satisfaits", a indiqué M. Ouédraogo affirmant que les agents de Santé continueront "la lutte jusqu’à la résolution des points revendicatifs".
Ce mouvement sera "ponctué de marches et des manifestations diverses" pour "rappeler l’obligation du gouvernement de se pencher sur notre plate-forme revendicative", a-t-il poursuivi, insistant sur le fait que les autorités ne font "aucun effort pour l’amélioration des conditions de vie et de travail" des agents.
Le SYNTSHA dénonce, par ailleurs, les agressions physiques que sont victimes les agents de santé dans l’exercice de leurs fonctions.
"Au moins cinq cas d’agressions physiques" ont été constatés dans les services de santé, a confié Pissyamba Ouédraogo. Quant aux "tentatives d’agressions et les injures, les agents en sont victimes tous les jours", a-t-il regretté.
"Loin de notre organisation l’idée de demander l’impunité pour qui que ce soit, par contre, le SYNTSHA porte à la connaissance de tous que désormais en cas d’agression physique d’un travailleur pour et dans l’exercice de ses fonctions, le personnel de la formation sanitaire concernée, au moins, doit cesser immédiatement et sans préavis toute activité de soin et en informer l’autorité locale", a prévenu M. Ouédraogo.
Fin octobre, le SYNTSHA avait tenu une grève les 27 et 28 octobre pour les mêmes revendications.
DZO