L'analyse actuelle des performances du sous-secteur de l'assainissement des eaux usées et excrétas montre des faibles taux d'accès tant en milieu urbain (34,2%) qu'en milieu rural (12%) en 2015 au Burkina Faso, a relevé jeudi le ministre en charge de l'eau, Niouga Ambroise Ouédraogo.
Selon M. Ouédraogo, ces chiffres comparés aux résultats de l'enquête nationale sur l'assainissement réalisée en 2010 qui avait révélé que six ménages sur dix utilisaient la nature comme lieu de défécation, traduisent, malgré leur faiblesse, les efforts consentis par l'Etat et les populations, avec le soutien des partenaires techniques et financiers.
Pour relever le défi du droit d'accès universel à l'assainissement d'ici à 2030, le programme national d'assainissement des eaux usées et excrétas s'est fondé sur des principes d'implication et de participation active de toutes les couches de la population par des approches innovantes et communautaires, a-t-il souligné.
Pour le ministre, la Journée mondiale des toilettes célébrée le 19 novembre prochain, sous le thème "accès universel aux services durables d'assainissement : l'engagement communautaire, gage de réussite" au Burkina Faso, a pour but de souligner le caractère important et impératif du pilotage des actions d'assainissement par la communauté elle-même.
"Cette vision du sous-secteur garantira la pérennité des acquis de l'assainissement", a-t-il rassuré. F