Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

International

Lutte contre les changements climatiques: L’Afrique dispose de plans mais peine à mobiliser les fonds
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  AIB
Ouverture
© Présidence par D.R
Ouverture officielle de la COP22 : faire de la rencontre de Marrakech une COP de l’action




Marrakech - Les chefs d’Etat africains, réunis autour du Roi Mohammed VI, en marge de la COP 22, à travers le «Sommet africain de l’action», ont soulevé l’épineuse question du financement des programmes portés par le continent dans sa lutte contre les effets des changements climatiques.

Le Royaume du Maroc «est déterminé à renforcer sa contribution à la défense des intérêts vitaux du continent, aux côtés de ses pays frères et, bientôt, au sein de l’Union africaine», a indiqué le roi du Maroc, à l’ouverture du «Sommet Africain de l’Action» à Marrakech.

Après avoir noté que le Maroc a inscrit le financement comme priorité de la COP22, le Roi a signalé que le Royaume encourage l’implication des Fonds Souverains, afin de développer les infrastructures vertes en Afrique.

«Agir par nous-mêmes et pour nous-mêmes est un impératif», a-t-il indiqué avant d’affirmer qu’«associer nos partenaires stratégiques est désormais une nécessité».

Le Souverain marocain a laissé entendre qu’il a pris l’initiative de convier les dirigeants africains à ce Sommet, afin que le continent harmonise la lutte contre les changements climatiques et l’action en faveur du développement durable.

Il s’agissait aussi de concrétiser les projets régionaux et transnationaux structurants.

Le royaume a un ambitieux programme dans le domaine des énergies renouvelables qui doivent constituer, à l’horizon 2030, 52% de son potentiel énergétique.

Sa Majesté a rassuré que son royaume mettra son savoir-faire à la disposition de ses partenaires, ce qui se concrétisera par l’animation d’un réseau africain d’expertise climatique, à partir du «Centre de compétences en changements climatiques» basé au Maroc.

Le Maroc se mobilise également pour la réalisation de l’initiative «Adaptation de l’Agriculture Africaine» ou «Triple A», a relevé le Souverain, précisant que ce dispositif innovant favorise l’adoption et le financement de solutions, destinées à la productivité et à la sécurité alimentaire.

«Mon pays entreprendra toutes les actions nécessaires, et ne ménagera aucun effort, afin de faire entendre la voix de l’Afrique, dans les négociations formelles, ainsi que dans la mise en œuvre de «l’Agenda Global pour l’Action Climatique», a-t-il assuré.


Alpha Condé de la République de Guinée, coordonnateur pour les énergies renouvelables en Afrique, a promis de travailler de concert avec les instances de l’Union africaine afin de mettre le continent au diapason

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a exposé sur l’initiative Fonds bleu pour le Bassin du Congo (qui concerne 11 pays) le deuxième poumon vert de la planète après la forêt amazonienne, en demandant la contribution de l’Afrique à son aboutissement.

Pour sa part, le président nigérien, Mahamadou Issoufou, a plaidé la cause du Lac Tchad, jadis une immense réserve d’eau douce qui a déjà perdu 94 % de sa superficie, et menacée d’asséchement définitif.

La rencontre des dirigeants africains a connu la présence du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, de partenaires stratégiques (institutions de Bretton Woods et de représentants de pays du Golfe) ainsi que du président français François Hollande.

Le président français, l’hôte du sommet précédent, a dit que son pays est prêt à investir, en matière de lutte contre la désertification, dans «le projet de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, porté par l’UA, et les Fonds relatifs aux bassins du fleuve Niger et du Congo».

Agence d’Information du Burkina

ss/taa
Commentaires