La mairie de Koudougou était sous haute surveillance sécuritaire le jeudi 10 novembre 2016, jour de l’assemblée générale élective de la fédération burkinabè de football. Les forces de l’ordre ont mis un dispositif exceptionnel pour, dit-on, assurer le bon déroulement de cet évènement.
L’hôtel de ville de Koudougou incitait à la curiosité et à la crainte pour la population le jeudi 10 novembre 2016. La raison, le nombre élevé des agents des forces de sécurité sur les lieux. Gendarmes, police nationale et CRS (Compagnie républicaine de sécurité), lourdement armés ont investi le domaine très tôt le matin et ce, jusqu’au soir. Pour avoir accès à la salle où se déroulait l’assemblée générale de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), il fallait passer par 3 contrôles de sécurité. D’abord à l’entrée principale où non seulement la présentation d’un badge de la fédération burkinabè de football était obligatoire, mais aussi, il fallait passer sous un détecteur de métal avant une fouille des sacs à main, que l’on soit homme ou femme. Dans la cours, un passage obligé était défini pour ceux qui allaient à la salle de fêtes située au premier niveau de l’immeuble où se tenaient les travaux de l’assemblée générale de la FBF. Lorsque l’on parvenait au rez-de-chaussée, l’on était encore soumis aux mêmes fouilles qu’à la première étape. A l’entrée de la salle, c’est aux sacs à main que l’on s’intéressait. Dans la salle les chaises étaient étiquetées. Mis à part les chaises réservées aux journalistes, chaque siège indiquait le nom du club, de la ligue, du district ou de l’invité. Comme quoi, on n’a pas lésiné sur les moyens sécuritaires pour s’assurer du bon déroulement des travaux même si cela a quelque peu indigné des participants. C’est en tout cas une première à notre connaissance, que l’on voit un tel dispositif sécuritaire pour le renouvellement du comité exécutif d’une fédération sportive.
Pengdwendé Achille OUEDRAOGO