La 8e réunion des comités consultatifs de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la CEDEAO (ARREC), tenue lundi à Ouagadougou, a permis d’examiner des textes réglementaires et des contrats bilatéraux, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.
La réunion qui a rassemblé les opérateurs et les régulateurs du secteur de l’électricité de l’espace Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a été organisée en collaboration avec l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) du Burkina Faso.
Ensemble, les participants ont réfléchi aux voies et moyens, visant à accroître l’accès des populations à l’électricité.
Les travaux de cette réunion se sont focalisés, entre autres, sur les textes réglementaires, le manuel des procédures du marché régional, les règles de pratiques et de procédures de l’ARREC.
De l’avis du président de l’ARREC, Honoré Bogler, ces documents pourraient être approuvés par le conseil de régulation de l’autorité dans les mois à venir, après leur mise en place.
Il a expliqué que la 1-ère phase du marché de l’électricité de la CEDEAO pourrait être lancée dès le 1er trimestre de l’année 2017, si les acteurs en donnent des moyens.
«Nous nous devons d’accélérer le rythme de mise en place du marché régional pour soulager au plus vite les populations de notre région et ouvrir la voie au développement économique et social», a déclaré M. Bogler.
Pour sa part, la présidente de l’ARSE, Mariam Guy Nikiéma, estimant que l’offre et la demande d’électricité étant précaires, a préconisé que les pays concernés mettent leurs moyens en commun pour une production en qualité et en quantité suffisantes.
«Nous disposons d’immenses ressources énergétiques et il n’y a pas de raison que nous n’arrivions pas à combler ce déficit», a-t-elle argumenté.
La 8e réunion des comités s’est tenue en prélude au 5e forum de l’ARREC qui s’ouvre mercredi à Ouagadougou autour du thème: «Mettre en place, le marché régional de l’électricité de la CEDEAO: opportunités et défis».
Le forum va regrouper, en plus des opérateurs et des régulateurs de la sous-région, les universitaires, les institutions financières et les partenaires au développement.
ALK/cat/APA