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© Présidence par D.R
L’Azerbaïdjan veut investir dans le domaine électrique au Burkina Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience dans la soirée du 13 novembre 2016 à Ouagadougou, le ministre de l’Industrie et de l’Energie de l’Azerbaïdjan, le Dr Natig Alivev à la tête d’une forte délégation |
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu une délégation gouvernementale de l’Azerbaïdjan, le dimanche 13 novembre 2016 à Ouagadougou. Il s’est agi d’échanger sur le développement économique et social du Burkina.
Investir dans des projets d’intérêt commun pour les Burkinabè et les Azerbaïdjanais, c’est l’objectif de la visite de la délégation gouvernementale de l’Azerbaïdjan au Burkina. Selon le ministre de l’Energie et de l’Industrie de l’Azerbaïdjan, Dr. Natig Aliyev, les échanges ont porté sur le développement social et économique des deux pays. « Nous avons pris connaissance du programme du président Roch Kaboré, le Plan national de développement économique et social (PNDES), qu’il souhaite, dans les jours à venir, mettre en application », a expliqué Dr. Natig Aliyev. Mais pour lui, sans énergie, aucun développement économique et social n’est possible. «Nous avons convenu que l’énergie est la clé de voûte du développement. L’Azerbaïdjan a une grande expérience en la matière et nous avons donc proposé nos services au Burkina. Nous allons investir dans ce domaine en collaboration avec les sociétés nationales», a soutenu le ministre azerbaïdjanais en charge de l’énergie.
Quant à la fiabilité des entreprises azerbaïdjanaises qui interviendront au Burkina, le ministre Natig Aliyev a rassuré qu’il s’agit de sociétés étatiques qui auront tout le soutien et la garantie de l’Etat pour travailler. Pour le ministre en charge de l’énergie de l’Azerbaïdjan, il y a des projets dans le domaine des produits pétroliers et gaziers qui seront proposés au président du Faso pour créer les conditions de développement du Burkina.
Se basant sur l’histoire récente de son pays, Dr. Natig Aliyev a fait savoir que l’Azerbaïdjan a aussi connu des difficultés, mais aujourd’hui, elle a atteint un niveau de développement économique et social satisfaisant reconnu de par le monde. «Nous avons réussi à élever le niveau de vie de notre pays en si peu de temps», a-t-il ajouté. Et, pour lui, cela est possible pour le Burkina grâce à une politique de bonne gouvernance, à la persévérance dans le travail, le tout conjugué à l’apport des investisseurs étrangers, pour permettre le développement des différentes sphères de l’économie nationale.
Ali SAOUADOGO
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