Réunis en séance plénière sous la présidence de Salifou Diallo, Chef du Parlement, le jeudi 10 novembre 2016, les députés de la 7ème législature ont accueilli une délégation de la FAO pour un plaidoyer sur la constitutionnalisation du droit à l’alimentation au Burkina Faso. A travers ce plaidoyer le Fonds mondial pour l’alimentation recherche l’appui de la Représentation nationale pour la mise en action d’un monde sans faim.
Dans son exposé madame Luisa Cruz a soutenu que l’inclusion explicite du droit à l’alimentation dans la Constitution est la forme la plus élevée de protection alimentaire. Selon elle, « la mise en place d’un cadre législatif propice est toujours souhaitable et peut s’avérer même indispensable pour assurer la bonne gouvernance en matière de droit à l’alimentation ».
Le Président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a précisé que la prise en compte de cette requête de la FAO cadre avec la vision des députés en matière de développement durable. Ce qui permettra au Burkina Faso de bénéficier d’un certain nombre d’avantages dont un financement de cette institution à hauteur de 50 millions à 100 millions d’Euro par an.