Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a accordé successivement, le 10 novembre 2016 à Ouagadougou, des audiences à trois délégations issues de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES), du système des Nations Uunies et de la Banque mondiale.
Présents à Ouagadougou dans le cadre d’une formation sur les sports adaptés aux personnes vivant avec un handicap et de l’inauguration du siège du réseau panafricain des leaders, les responsables de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) sont allés solliciter l’appui du chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, pour réussir leur mission. « Notre visite se situe dans le cadre du bilan que nous avons le devoir de faire aux responsables des Etats et gouvernements-membres de notre institution commune sur les questions de jeunesse et de sport », a justifié le Secrétaire général (SG) de la CONFEJES, Bouramah Ali Harouna. Profitant de l’occasion, la délégation a souhaité l’accompagnement de son hôte en vue de la promotion du sport et du potentiel des jeunes dans l’espace de l’institution. Le SG a également plaidé pour que les ministres en charge des sports des 43 Etats et gouvernements-membres de la CONFEJES aient le soutien des autorités des différents pays. La deuxième délégation à être reçue a été celle du système des Nations unies. Avec le chef du gouvernement, elle a échangé sur les sujets relatifs à la sécurité du Burkina Faso et au soutien qu’elle entend lui apporter. « Le système des Nations unies est mobilisé pour faire en sorte que le Burkina bénéficie de toute son expertise afin de créer les conditions de paix et de sécurité », a assuré sa coordinatrice, Metsi Makhetha. Et le directeur de la division Afrique II au sein du département des affaires politiques des Nations unies, Abdel-Fatau Musah, de renchérir : « L’ONU veut donner de l’appui aux pays membres à court terme à un système d’appui à long terme. Pour cela, deux pays-pilotes ont été choisis : le Sri Lanka et le Burkina Faso ». En plus de la sécurité, a indiqué M. Musah, le Burkina aura des appuis dans d’autres secteurs comme la justice. Le groupe de la Banque mondiale conduit par son Directeur général (DG) de l’énergie, Charles J. Cormier, lui, a parlé de questions d’électricité avec Paul Kaba Thiéba. « Le Burkina Faso est un pays qui a une croissance économique importante et qui a besoin d’électricité pour son développement. A court terme, il faut réhabiliter le réseau qui existe déjà, notamment les centrales électriques», a-t-il signifié. Pour lui, le Burkina Faso doit mettre l’accent sur les interconnexions afin d’importer l’électricité à moindre coût à partir des pays voisins. «Ce qui est intéressant pour le Burkina, c’est qu’il a aussi une vision à long terme pour développer l’énergie solaire», a souligné le DG. Avant de quitter la primature, l’équipe de la Banque mondiale s’est dit disposée à accompagner le Burkina Faso dans le développement des énergies renouvelables et de l’électrification rurale.
Mady KABRE