Les journaux burkinabè sont largement revenus, ce jeudi, sur l’élection, la veille, du candidat du parti républicain Donald Trump, au poste de 45e président des Etats-Unis d’Amérique (USA).
«Trump à la maison blanche: Un Ovni politique, les Américains ont voté pour changer», arbore à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya qui renseigne.
Pour sa part, le journal privé Le Pays Sous ce titre interrogatif : «Victoire de Donald Trump: Le monde va-t-il s’effondrer ? », relève que l’Amérique ne finira jamais de surprendre le monde.
Et d’argumenter qu’«après avoir déroulé, il y a de cela 8 ans, le tapis rouge à un +négro+, voici qu’elle vient de jeter son dévolu sur un véritable outsider pour occuper, pendant au moins 4 ans, la célébrissime +Maison Blanche+».
Selon le confrère, l’on peut en déduire que l’électorat américain ne peut pas être programmé comme une machine et que les sondages n’engagent que ceux qui y croient.
«En tout cas, avec la victoire de Donald Trump, l’on peut se demander si cela ne va pas sonner le glas des instituts de sondage, pas seulement aux Etats-Unis, mais partout dans le monde. Car, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’élection de celui que bien des gens percevaient jusqu’à la veille du 8 novembre, comme un goujat, s’apparente à un véritable pied de nez à tous les instituts de sondage qui se sont intéressés à la présidentielle américaine », commente Le Pays.
De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), affiche: «Trump élu 45e président des USA : Espoir ou désespoir».
Le journal se fend d’un commentaire intitulé ; «C’est ça le rêve américain ?».
Au même moment, Notre Temps, un autre quotidien privé, se pose cette interrogation: «Que peut en attendre l’Afrique ?» de cette élection de Donald Trump.
Quant au journal Le Quotidien il a publié la réaction de citoyens burkinabè sous le titre: «Victoires de Donald Trump aux Etats-Unis: Des Burkinabè apprécient».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, journal privé, revient sur la nuit électorale en mentionnant qu’elle a été «Vécue depuis l’Ambassade à Ouaga 2000».
Selon l’éditorialiste du journal, «Pour le job, il (Donald Trump) a convaincu les Américains».
ALK/cat/APA