Ce mardi 8 novembre 2016, la délégation Save the children Burkina Faso clôturait sa semaine d’appel à l’action pour enrayer le taux de mortalité juvéno-infantile dénommée «Aucun enfant oublié». Pour l’occasion, les premiers responsables de cette institution ont mené un plaidoyer pour la cause auprès de leurs partenaires financiers et à l’endroit des autorités politiques burkinabè.
C’est pour concrétiser la disposition 3.8 des Objectifs de développement durable (ODD), qui se focalise sur l’accès à la santé maternelle et infantile que l’ONG Save the children a procédé au lancement le 3 novembre dernier de sa semaine d’appel à l’action. Pendant cette semaine donc, les autorités burkinabè ont été sensibilisés sur la nécessité de prendre des dispositions «pour un financement durable des services essentiels comme la santé, la nutrition et l’éducation. Mais aussi un libre accès à ces services, qui permettront de venir en aide à tous les enfants», résume Salif Konaté, représentant pays de Save the children.
Il a ajouté que la soirée organisée mercredi était le couronnement d’une semaine durant laquelle l’ONG et ses partenaires nationaux et internationaux ont partagé leurs «expériences, les résultats de nos interventions et l’ensemble des acquis de nos projets et programmes».
La responsable aux activités de plaidoyer de campagne à Save the children, Valérie Sorgho, estime pour sa part que la soirée a permis d’amplifier le message défendu par l’ONG. Ce rendez-vous se voulait également une soirée d’engagement avec les différents ambassadeurs de la campagne «aucun enfant oublié».
L’artiste Smarty, en sa qualité d’ambassadeur, a loué cette initiative considérée comme une «œuvre utile». «Il s’agit là de faire renaitre l’espoir auprès de ces milliers d’enfants qui vous tendent la main», déclare-t-il avant de lancer un appel au gouvernement, l’incitant à ne pas « faiblir » dans son élan. «Afin de maintenir le flambeau de champion en santé maternelle et infantile, ils doivent garantir la disponibilité en intrants et en ressources humaines de qualité, surtout dans les régions qui semblent marginalisée comme l’Est et le Sahel», martèle Smarty.
Il est ressorti au cours de cette soirée qu’à Save the children Burkina Faso, « nous sommes convaincus que la meilleure voie pour nous d’atteindre le maximum d’enfants voire tous les enfants au Burkina Faso, c’est le passage à l’échelle de nos programmes », a laissé entendre M. Konaté.
Selon Valérie Sorgho, le message prôné par Save the children Burkina Faso, a eu un écho favorable.
Guy Serge Aka