A l’occasion de la COP 22, une Journée du Burkina est organisée ce 9 novembre 2016 à Marrakech afin de permettre au pays des hommes intègres de partager son expérience avec les autres nations et donner plus de visibilité à toutes les actions menées.
Des communications sur les thématiques environnementales, les questions d’énergies et d’eau, les savoirs et savoir-faire locaux et une exposition agrémenteront la Journée dédiée au Burkina Faso sur l’aire de la 22e Conférence des Parties (COP 22) à Marrakech. Ce 9 novembre 2016, à en croire le conseiller technique du ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Samuel Yéyé, « Un échantillon de ce que fait le Burkina sera présenté à travers des documents, des gadgets, des projets et programmes, des différents départements ministériels, et aussi de la société civile qui, comme vous le savez, est extrêmement active ». La grande thématique de cette COP est celle de « l’action » comme l’a souligné le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération. Samuel Yéyé faisant sienne cette exhortation, pense lui aussi, « qu’au-delà des discours prononcés, le plus important est de passer à l’action ». Surtout après l’enthousiasme suscité par les Accords de Paris. Selon le conseiller du ministre chargé des questions environnementales, le Burkina Faso, comme à son habitude, veut apporter sa contribution et montrer, au-delà des efforts dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, la résilience, tout son savoir et son savoir-faire. Autant dire que la journée du Burkina permettra de faire voir une palette de l’expertise du pays des Hommes intègres en matière de résilience. Et ce, à travers l’ensemble des acteurs, sans oublier la question du genre, les femmes burkinabè étant très actives dans le domaine de l’environnement et les changements climatiques.Sont conviés à la journée du Burkina les pays de la sous-région et, notamment, ceux qui sont représentés sur place à la COP pour magnifier le donner et le recevoir en matière de développement durable. Car, cette conférence se veut celle de l’Afrique.La COP 22 a entamé le 6 novembre 2016 ses conciliabules en vue de donner suite à l’Accord de Paris sur le Climat, adopté en décembre 2015 par les 195 pays membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Cet accord a permis de donner un cadre de coopération universel pour lutter contre le changement climatique. Les pays se sont engagés à maintenir le réchauffement climatique « en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l’action menée pour limiter ce réchauffement à 1,5°C ». Ils ont ainsi présenté des Contributions nationales déclinées en plans d’actions nationaux, aux fins de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de favoriser l’adaptation à partir de 2020.
Souleymane SAWADOGO