L’Etat centrafricains a mis en place un processus de "désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants" des groupes armés qui "fonctionne", a dit mardi le président Faustin-Archange Touadéra, à l’aéroport international de Ouagadougou.
La Centrafrique "a mis en place un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants" qui est en cours, a déclaré Faustin Archange Touadéra, en présence de son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, indiquant à la presse que le processus "fonctionne".
"C’est vrai que nous sortons de crise et il y a toujours quelques poches d’insécurité mais le gouvernement y travaille, a reconnu M. Touadéra, ajoutant qu’"il y a encore quelques groupes (armés) qui sont réticents mais nous allons continuer par le dialogue à rassembler les centrafricains autour de nous pour que nous puissions bâtir le pays".
Le président centrafricain qui a atterri aux environs de 09H00 (GMT et heure locale) l’aéroport international de Ouagadougou dit être venu pour le "renforcement de la coopération" qui existe entre le Burkina et son pays.
"Nous avons avec le Burkina Faso de très bonnes relations. Nous sommes venus rencontrer le président (burkinabè) Roch Marc Christian Kaboré pour échanger, renforcer et formaliser cette coopération que nous voulons dans l’intérêt de nos deux populations", a-t-il signifié.
Les présidents Touadéra et Kaboré, dont les pays ont tous deux connu des transitions politiques s’étaient déjà rencontrés à Bruxelles le 15 juin dernier, en marge des travaux de la 10è édition des Journées européennes du Développement pour discuter de questions de développement.
La force Onusienne Minusca de plus de 8.000 soldats est annoncée pour remplacer la force française Sangaris, forte de 2.000 au temps fort de la crise centrafricaine, lancée en décembre 2013 pour enrayer la spirale des violences contre les civils dans le Centrafrique, selon des médias occidentaux.
BBO