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© aOuaga.com par Séni Dabo
Dengue : 938 cas probables dont 13 décès à Ouaga Mardi 8 novembre 2016. Ouagadougou. Le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, a animé une conférence de presse sur la situation de la maladie de dengue caractérisée par 938 cas probables et 13 décès notifiés dans la capitale burkinabè à la date du 6 novembre dernier |
Le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, a animé une conférence de presse dans l'après-midi du 8 novembre 2016 à son cabinet à Ouagadougou. La situation de la maladie de la dengue au Burkina a été au centre de cette conférence.
Dans sa déclaration liminaire, Dr Ouédraogo a annoncé qu'à la date du 6 novembre dernier le service de surveillance épidémiologique a notifié 938 cas dont 13 décès due à la dengue dans la ville de Ouagadougou. Le sérotype 2 est le virus de cette maladie qui circule actuellement au Burkina. En dehors de Ouagadougou, des cas suspects ont été notifiés dans d'autres villes comme Bobo-Dioulasso, Dori, Boromo et Kongoussi, selon le ministre de la Santé. Dr Ouédraogo a saisi l'occasion de la conférence de presse pour dire ce que c'est que la dengue et donner ses symptômes (signes).
La dengue, a-t-il relevé dans sa déclaration liminaire, est une maladie causée par un virus et transmise àl 'homme par des piqûres de moustiques infectés. Lesquels moustiques agissent dans la journée, vivent et se reproduisent dans les eaux stagnantes contenues dans les récipients et objets non couverts (pneus, boîtes diverses, briques creuses, etc.). Les signes de la dengue sont une forte fièvre, des maux de tête intenses, des douleurs derrière les yeux, des douleurs articulaires et musculaires, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées.
Le ministre de la Santé a rassuré que l'on guérit bien de la dengue, qui est une maladie bénigne, à condition de se rendre très tôt dans un centre de santé et d'appliquer correctement le traitement et les conseils prescrits par les agents de santé. Toute personne vivant au Burkina étant à risque avec l'exposition aux piqûres de moustiques, le ministre a donné quatre conseils à suivre par tout un chacun. Le premier est d'éliminer les endroits où l'eau peut stagner chez soi ou autour de chez soi, le deuxième est d'éviter de se faire piquer que l'on soit malade ou non. Consulter rapidement dans un centre de santé en cas de fièvre brutale avec maux de tête intenses et douleurs articulaires, éviter de prendre des médicaments contre la douleur sans l'avis d'un agent de santé, sont les deux autres conseils à suivre. Le ministre Ouédraogo a également fait cas des principaux moyens de lutte contre la dengue aux niveaux de la population, des collectivités territoriales et de celui du ministère de la Santé.
Face à l'épidémie de dengue qui, malgré tout n'est pas alarmante comparativement au paludisme, Dr Ouédraogo a laissé entendre, en réponse à une question, qu'il a donné des instructions pour une prise en charge gratuite des cas de cette maladie à l'hôpital Yalgado Ouédraogo qu'il a visité le 7 novembre ainsi que d'autres formations sanitaires de la capitale burkinabè.
Séni DABO
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